Besançon Info

Elle a déjà été associée à un pique-nique convivial, au marché de Noël, au défilé militaire du 14 juillet, au Carnaval ou à la Coupe du monde de foot. Aujourd’hui, la place de la Révolution à Besançon invite “l’Amour”. En ce 14 février, jour de la Saint-Valentin, la Ville a en effet décidé d’y installer un chapiteau chauffé sous lequel le pianiste Jean-Louis Simon va se lancer, sur le clavier d’un synthétiseur, dans des improvisations de 10h à 18h. Au programme “des mélodies uniques et romantiques empreintes de la tendresse dédiée à cette journée des amoureux et inspirées des plus belles chansons d’amour”, annonce-t-on.
L’entrée est bien évidemment gratuite et, si l’on peut profiter de l’occasion pour venir déclarer sa flamme ou renouveler ses serments à son Valentin ou sa Valentine en musique, on peut tout aussi bien venir écouter jouer Jean-Louis Simon, seul ou entre amis.

Lorsqu’on la descend en voiture, on a généralement les yeux fixés sur son rétroviseur pour réussir à se rabattre sur la bonne file avant d’atteindre le carrefour de la place Flore. Autant dire qu’il est quasi impossible de prendre le temps de regarder les bâtiments qui bordent la partie haute de l’avenue Carnot à Besançon. En revanche, si l’on arpente cette rue en tant que simple piéton, on peut se laisser surprendre par quelques édifices inhabituels. Comme cet immeuble qui agrémente ses parties basse et haute de mosaïques. Etonnant ce décor de cercles, n’est-ce pas! Et, à ma connaissance, unique à Besançon.

en haut...

...et en bas.
© Besançon Info

Lorsque la ville de Besançon envisage la construction ou la réfection d’un édifice communal de quelque importance, elle lance un concours d’architectes. Ce fut récemment le cas pour la Cuisine centrale, le Stade Léo Lagrange et la SMAC (salle des musiques actuelles). Les projets des trois ou quatre équipes qui ont concouru dans ces trois cas sont actuellement exposés à la Maison de l’Architecture de Franche-Comté. L’occasion de découvrir comment des architectes peuvent concevoir, pour un même usage et dans un même environnement, des solutions très différentes.

Où-Quand-Comment : “Du sport à la culture, trois concours d’architecture de la ville de Besançon”, Maison de l’Architecture de Franche-Comté, 2 rue de Pontarlier à Besançon, jusqu’au 19 mars 2007, ouvert les mardis et jeudis de 13h30 à 20h30, les autres jours de la semaine de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30. Entrée libre.
Rens. au 03.81.83.40.60.

Il est parti de la gare de Lyon à Paris le 1er février et parviendra à Lille le 22 du même mois. Entre temps, le Train de la Terre s’arrête dans vingt autres grandes villes de l’hexagone, dont Besançon où il est en effet attendu en gare Viotte mardi 13 pour une halte de 9h à 19h.
Ce convoi a comme mission de nous aider, nous les urbains, “à comprendre où se cache le monde agricole et forestier dans notre quotidien et prendre conscience de son importance pour le développement durable”. Cette exposition roulante qui s’adresse tant aux enfants qu’aux adultes déroule la journée, du réveil au soir, en quatre voitures. Au fil de ce parcours-découverte, à la fois pédagogique et ludique, se déclinent des thématiques aussi diverses que le bien-manger, les bio-carburants, le jardinage, le tourisme rural, le bois dans la construction des maisons ou la fabrication des meubles, le chauffage, etc. Le tout dans une scénographie originale avec jeux interactifs, écrans tactiles, schémas, vidéos. Un cinquième wagon propose quant à lui conférences et projections.

Savez-vous que le Conseil Régional de Franche-Comté occupe les anciens locaux de deux établissements scolaires célèbres à Besançon. En effet, l’édifice qui se dresse sur le square Castan (photo ci-contre), doublé d’un bâtiment dans la cour, abrita de 1908 à 1981 les élèves de Saint-Jean. Quant à l’ancien hôtel de Grammont situé sur l’arrière et qui s’ouvre sur la rue de la Convention, il était, de 1919 à 1964, le siège de Notre-Dame. Ces deux institutions, aujourd’hui regroupées et installées l’une à Saint-Claude, l’autre au dessus de Montrapon, sont donc plus que vénérables et ont vu défiler des générations de garçons et filles.
Quelques uns de ceux-ci ont souhaité récemment créer un site internet qui s’adresse aux “anciens”, toutes années confondues. Si vous en êtes, n’hésitez pas à aller le visiter et y laisser vos coordonnées. L’adresse est tout simplement: http://saintjeannotredame.free.fr.

© Besançon Info.

En septembre dernier, le jeune compositeur Bruno Mantovani était l’invité en résidence du Festival de Musique international de Besançon-Franche-Comté. Mardi, il sera à nouveau à l’honneur dans notre ville, le temps de deux concerts. Organisés par le Festival et l’Ensemble Tétraktys, accompagné pour l’occasion d'étudiants du Conservatoire national de Région de Besançon, ceux-ci sont gratuits. Profitez-en!
Au programme :
- à 18 heures : concert Télémann (Ouverture pour trompette, hautbois, violon et ensemble), Bach (Airs de cantates pour hautbois et ensemble), Mantovani (L’art de la fougue pour clavecin, Etudes pour piano, Incandescence de la bruine pour saxophone et piano), suivi d’un buffet-rencontre,
- à 20 heures : concert Bach (Suite n° 2 en si mineur pour flûte et ensemble), Mantovani (Par la suite pour flûte et ensemble), Bach (Variations Goldberg (extraits) transcriptions pour piano et ensemble).

Où-Quand-Comment : mardi 13 février 2007 à 18 heures puis 20 heures, salle du Parlement, palais de Justice, 1 rue Mégevand à Besançon.
Possibilité d’assister à l’un ou l’autre de ces concerts ou aux deux. Entrée libre dans la limite des places disponibles, à retirer sur place.
Rens. au 03.81.25.05.85 ou via le site www.festival-besancon.com.

L’église Saint-Maurice, en face du palais Granvelle, dans la Grande-Rue à Besançon, vous connaissez bien sûr!
Mais avez-vous déjà levé le nez sur son clocher. Comme son nom l’indique, celui-ci est empli de cloches. Or, ici celles-ci ne se cachent pas. Impressionnant non!

© Besançon Info.

Les médias locaux ont annoncé la semaine dernière la fermeture de l’Hôtel de Paris, sis rue des Granges à Besançon tout à côté de la Brasserie du Commerce. Une fermeture liée à un différend entre gérant et propriétaires qui amène www.besanconinfo.com à se pencher aujourd’hui sur ce vénérable établissement. Celui-ci fait tellement partie du paysage de la Boucle qu’en réalité nul ne pense jamais à le regarder. Pourtant son enseigne en mosaïques, style année 30, où le bleu se mêle à l’or ne manque pas d’intérêt.

Quant à son histoire, elle remonterait au XIXe siècle. C’est en effet en 1855 que l’“hôtel de France” qui occupait ce bâtiment prit ce nom d’”hôtel de Paris”. Dans une publicité des années 1911-1913 (ci-dessous), il s’appelait même “Grand hôtel de Paris”. On vantait alors son chauffage central, son électricité et son “auto-garage”. Dans une autre de 1933, le propriétaire, qui entre temps avait changé, mettait l’accent sur l’“eau courante chaude et froide” et les “appartements avec salle de bains”, précisait “English spoken” et indiquait, en majuscules, en gras et souligné, “grand garage intérieur”. Comme quoi, les problèmes de stationnement avaient déjà une importance non négligeable dans le coeur du Besançon du début du XXe siècle!

© Besançon Info.