UA-104406564-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28.12.2006

Une “Cité des Arts et de la Culture” s’annonce à Besançon

medium_port_fluvial.jpg

On avait commencé à parler, il y a quelque temps déjà, de la volonté du Conseil Régional de Franche-Comté d’installer le FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain) dans l’ancien bâtiment désaffecté du Port Fluvial de Besançon. Puis, la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon (CAGB) avait envisagé d’édifier le nouveau CNR (Conservatoire National de Région) juste à côté.
Aujourd’hui, les choses se précisent. Et c’est d’une véritable “Cité des Arts et de la Culture” dont il est désormais question en bord du Doubs, sur deux hectares de terrain du Port Fluvial. Le 21 décembre dernier, un avis d’appel d’offres a en effet été lancé auprès d’architectes pour le concours de la maîtrise d’oeuvre de cette “cité” qui regroupera le FRAC et le CNR. A noter que ce programme d’envergure que vont mener de concert les trois collectivités territoriales concernées, soit la ville de Besançon, la CAGB et la Région, dans le but de doter notre cité d’un “grand pôle culturel” reçoit le soutien du ministère de la Culture et de la Communication. A suivre.



© Besançon Info. Etat actuel de l’ancien bâtiment du Port Fluvial.

27.12.2006

Voyage dans la Provence d’hier

medium_creche_prov_1.jpg

Bien sûr, il y a la crèche elle-même et les rois mages qui s’en approchent. Mais l’exposition “Il était une fois... Noël en Provence” ne se limite pas à l’évocation de la naissance du Christ. A l’image des crèches provençales, elle reconstitue tout un village peuplé de 300 santons et automates. Hauts de 30 centimètres, ceux-ci sont mis en scène dans des maisons, sur la place du village, dans la campagne voisine. Métiers d’hier et tranches de vie y sont restitués avec force détails. Il ne faut pas manquer de se montrer indiscret et de jeter un oeil à l’intérieur des demeures. On y découvre par exemple un homme en train de lire son journal... tout en prenant un bain de pied, ou un autre, dans sa cave, appréciant apparemment le vin qui y vieillit en tonneau.
Si cette exposition offre un plaisant voyage dans les traditions provençales, elle est aussi caritative. Elle est en effet organisée au profit du service ophtalmologique du CHU de Besançon par “Amitié et Espérance”, association humanitaire et culturelle créée à Besançon il y a 20 ans. Ainsi, tous les bénéfices des entrées seront reversés à ce service hospitalier pour l’achat de matériel médical destiné aux enfants.


medium_crehce_prov2.jpg

Où-Quand-Comment : exposition “Il était une fois... Noël en Provence”, chapelle du Centre Diocésain (Grand Séminaire), 20 rue Mégevand à Besançon, jusqu’au 14 janvier. Du lundi au samedi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Le dimanche de 14h à 18h. Tarifs: 4€ pour les adultes et 2,5 € pour les enfants de 4 à 17 ans. Tarifs particuliers pour les groupes de plus de 15 personnes.
En savoir plus sur cette exposition: 06.71.84.76.10.
En savoir plus sur l’association “Amitié et Espérance”: 03.81.82.00.60.

.
© Besançon Info.

26.12.2006

Ce n’est pas fini...

medium_robots3.jpg

En cette fin d’année à Besançon, la promenade Granvelle s’était fait voler la vedette par la place de la Révolution qui avait hérité du marché de Noël. Mais voici l’heure de la revanche. Alors que ce dernier vient de fermer les portes de ses petits chalets, les réjouissances se poursuivent à Granvelle. La patinoire extérieure (lire la note du 9 décembre 2006) reste en place jusqu’au 1er janvier 2007. Et si vous n’avez pas encore vu l’exposition gratuite sur les robots au musée du Temps (lire la note du 12 décembre 2006), sachez que celle-ci ne s’achèvera que le 14 janvier 2007.
A un jet de pierre, la chapelle du Séminaire présente jusqu’à la même date “Il était une fois... Noël en provence”. Une exposition qui, à plus d'un titre, vaut largement le détour et dont je vous parlerai plus en détail demain.

©Besançon Info : détail de l'exposition "Robots à la folie" au musée du Temps à Besançon.

25.12.2006

* * * * * * * * * * *

medium_NOEL.JPG

24.12.2006

Métamorphose

medium_sculpt_tronc.jpg

Son destin était d’être abattu. Malade, l’un des platanes centenaires de la promenade Granvelle qui longent les places de stationnement était devenu dangereux pour les promeneurs. Mais plutôt que de le couper à la base, il fut décidé de conserver une partie du tronc. Et d’inviter à son chevet, durant ces deux derniers jours, Denis Sandona. Ce sculpteur à la tronçonneuse installé aux Hôpitaux-Vieux, près de Métabief, s’est mis au travail. Résultat, le vieux tronc s’est métamorphosé en un Père Noël de bois blond.

Où-Quand-Comment: Cette sculpture est visible sur la promenade Granvelle à Besançon, le long de la patinoire provisoire, au moins jusqu’à fin décembre.


© Besançon Info.

23.12.2006

Qui c'est ?

medium_rambaud.jpg

Il n’a droit à Besançon qu’à un petit “passage” qui relie la rue des Chaprais à la rue de Belfort. Pourtant la carrière d’Alfred Rambaud, né le 2 juillet 1842 dans une maison de la rue Moncey à Besançon et décédé le 10 novembre 1905, est des plus prestigieuses.
Agrégé d’histoire à l’âge de 22 ans, Docteur ès-lettres à 28, il fut professeur à l’Ecole Normale Supérieure et à la Sorbonne à Paris, collaborateur à la "Revue des Deux Mondes", au "Temps" et à diverses revues historiques, rédacteur en chef du "Progrès de l’Est", directeur de la "Revue Bleue". De nombreux ouvrages parurent sous sa plume tels que “L’Histoire de la Russie”, “L’Histoire de la Révolution Française”, “L’Allemagne sous Napoléon Ier”, “L’histoire de la civilisation française”, “La France coloniale”, etc.
Mais Alfred Rambaud fut aussi un homme politique. En 1879, il avait été chef de cabinet de Jules Ferry. Républicain libéral, il n’était élu sénateur du Doubs que depuis quelques mois quand il fut nommé, en 1895, ministre de l’Instruction Publique, fonction qu’il assura jusqu’en 1898. C’est d’ailleurs à lui que l’on doit, alors qu’il dirigeait ce ministère, le transfert au Panthéon des restes de Voltaire et de Rousseau.

Sources : notice biographique élaborée par les Archives Nationales en 2004.

22.12.2006

Dîner à la Citadelle ... comme au temps de Louis XIV

medium_RIMG0020.jpg

Du potage en entrée, suivi de terrines ou pâtés. Puis une viande cuite à la broche et un plat de poisson. Enfin, les desserts: blanc-manger ou beignets, macarons, biscuits à la cuillère glacés, pâtes de fruits. Sans oublier les fruits frais ou secs s’étageant dans des présentoirs en argent. C’est en sept services qu’Emmanuel Dumont, qui dirige d’ordinaire le restaurant bisontin “La Table des Halles”, a composé le menu des “Dîners Festifs Grand Siècle” qui en 2007 seront servis à neuf reprises dans la Citadelle de Besançon. Vêtu pour l’occasion d’une livrée, il accueillera dans les salles des “Terrasses de Vauban” décorées par des élèves du lycée Pasteur, une cinquantaine de convives. Et durant la soirée, ceux-ci auront l’opportunité de discuter avec Vauban lui-même, de rencontrer un maître de ballet, de s’entendre conter des fables de la Fontaine ou encore de découvrir la musique de l’époque grâce à un musicien. Une manière originale et des plus agréables de célébrer le tricentenaire de Vauban.

Où-Quand-Comment
: Organisés par la Citadelle de Besançon et élaborés par Emmanuel Dumont, ces “Dîners Festifs Grand Siècle” auront lieu les 26 janvier, 16 février, 30 mars, 27 avril, 25 mai, 15 juin, 28 septembre, 26 octobre, 23 novembre 2007. Forfait pour la soirée (repas et animation): 98 euros par personne. Réservation obligatoire auprès de la Citadelle au 03.81.87.83.33.
Ces dîners s’adressent aux individuels ou aux petits groupes de personnes. D’autres dates sont possibles pour des groupes constitués. Renseignements au même numéro.

© Besançon Info. C’est en livrée qu’Emmanuel Dumont accueillera les convives.

21.12.2006

Le chiffre de la semaine

medium_6.JPG

En 2006, dans le cadre de la décentralisation, l’Etat a transféré certaines routes nationales aux Départements qui se devaient de les rebaptiser en routes départementales. En référence à cette année et pour nous simplifier les choses, le Conseil Général du Doubs, comme certains de ses voisins, a choisi ce chiffre 6 pour cette nouvelle numération. Ainsi, la RN73 devient la RD673 de Besançon à Saint-Vit et conserve cette numérotation dans le Jura. De même, la RN83 s’appelle désormais RD683 de Besançon à Aibre, ainsi qu’en Haute-Saône. Plus simple pour s’y retrouver que s’il avait été question d’un changement total ou de deux numéros différents d’un département à l’autre.
Quant à diverses voies du Pays de Montbéliard dont le Conseil Général du Doubs a également héritées, elles adoptent elles aussi ce système de numérotation en 600.

Qui-Que-Quoi : Le Département de Doubs s’est vu doté, le 1er janvier 2006, de 145 km de routes et bretelles supplémentaires. Pour l’ensemble de ces voies, une nouvelle signalétique matérialisant leur statut de départementales sera prochainement mise en place. Réalisée par les services de l’Equipement, elle sera financée par le Conseil Général du Doubs par les crédits alimentés par la compensation financière attribuée par l’Etat dans le cadre du transfert de ces routes.