Besançon Info

Il est quelques endroits à Besançon où subsistent les anciens noms de rues. C’est par exemple le cas au bout de la rue Renan, côté Grande-Rue. Là, une inscription a été conservée juste à côté de la plaque récente. On peut y lire: “rue du Clos”.
Cette artère proche de la cathédrale Saint-Jean, bâtiment autour duquel se développait le quartier archiépiscopal, s’appela en effet ainsi jusqu’à l’année 1904. Dans son livre “Les rues de Besançon”, Eveline Toillon explique qu’il s’agissait plus précisément de la “rue dans le clos canonial” et que durant la Révolution Française elle fut rebaptisée “rue Brutus”.

Comme annoncé hier (lire la note du 13 novembre 2008), voici la troisième partie de l’exposition en triptyque de Christophe Cuzin “Travaux...” pour laquelle la couleur orange sert de fil conducteur. Outre ses installations à la Porte Noire et au Port Fluvial, cet artiste et enseignant parisien, ancien élève de l’école des Beaux-Arts de Besançon, a investi la Galerie d’art contemporain située au rez-de-chaussée de l’hôtel de Ville de Besançon. Celle-ci étant destinée à une toute autre affectation dans les prochains mois, l’exposition évoque ses 20 années d’existence. Se basant sur les souvenirs de visiteurs précédemment interrogés, Christophe Cuzin a en effet choisi de figurer les fantômes des oeuvres qui furent présentées là. En découlent des formes géométriques de couleurs diverses peintes sur les murs et le sol.

Où-Quand-Comment : Christophe Cuzin, “Travaux...”,
- Galerie d’art contemporain, place du Huit Septembre, jusqu’au 27 décembre 2008. Du mardi au vendredi de 15h à 19h, le samedi de 14h à 18h. Sur RV pour les groupes.
- Installations au Port fluvial et à la porte Noire, jusqu’à avril environ.

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Faut-il encore l’appeler porte Noire ? Notre arc de triomphe gallo-romain connu depuis l’époque médiévale sous ce nom s’est habillé depuis quelques jours d’orange. Un geste artistique signé Christophe Cuzin à qui l’on doit déjà les zébrures, tout aussi oranges, de la maison située sur le terrain du port Fluvial (lire à ce sujet la note du 8 novembre 2008) et une exposition à la Galerie d’art contemporain de la place du Huit Septembre dont je vous reparlerai plus en détail.

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A Besançon alors que l’on approche de la mi-novembre, s’il reste encore des feuilles sur les arbres du centre-ville, nombreuses sont celles qui se sont envolées ces derniers jours. La preuve, à Chamars, où les feuilles mortes se ramassent vraiment à la pelle devant le long bâtiment des impôts.

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11 novembre 1918 - 11 novembre 2008. Cela fait très exactement 90 ans que Besançon se réjouissait, comme le reste de la France, de la signature de l’armistice mettant fin à la Première Guerre Mondiale.
A l’occasion de ce 90e anniversaire, deux expositions sont visibles encore quelques jours à Besançon. L’une, au Mess rue Sarrail, évoque en 25 panneaux des thèmes aussi divers que l’organisation des forces dans la région, les personnages illustres, l’armement ou encore les femmes dans cette guerre. A cela s’ajoutent des objets prêtés par des collectionneurs: maquettes, uniformes, soldats, médailles, lettres de poilus, etc.
L’autre, aux Bains Douches, rue de l’Ecole, rend hommage au soldat Bersot qui refusant de porter un pantalon souillé de boue, fut fusillé pour désobéissance. Il sera réhabilité en 1922.

Qui-Que-Quoi : l’exposition du Mess est ouverte jusqu’au 12 novembre (de 13h à 18h), celle des Bains Douches jusqu’au 14 novembre (horaires sur ce lien).

Détail d'un panneau de l'exposition des Bains Douches. ©Besançon Info.

Les guirlandes se sont installées au centre-ville de Besançon. Les vitrines de certains magasins se sont emplies de cadeaux de Noël. Les boules et autres décorations pour les sapins sont en vente. Tout laisse à penser que les fêtes de fin d’année approchent à grand pas, que l’hiver est tout proche. Pourtant, ce n’est pas l’impression que l’on a lorsque l’on traverse le square Cusenier (la Charlotte comme l’appellent les Bisontins). Là, même si les arbres se sont teintés d’or et commencent à voir leurs feuilles s’envoler, les rosiers font de la résistance. Jaunes ou rouges, leurs fleurs semblent se moquer de la fuite des beaux jours.

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En tout cas, les jardiniers du service espaces verts de la Ville de Besançon le savent, eux. La preuve, promenade Micaud où tout un parterre de choux violets et blancs a été planté.

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Si vous êtes passés ces jours derniers avenue Gaulard à Besançon, vous n’avez pas pu ne pas la voir. La maison, située devant le bâtiment de briques de l’ancien port fluvial, s’est zébrée d’orange, de même que le muret qui isole la propriété de la rue. D’autres touches de peinture orange apparaissent ça et là sur les constructions voisines. Toutes matérialisent des éléments destinés à disparaître dans le cadre du projet de la Cité des arts.
Il s’agit en fait d’une oeuvre de Christophe Cuzin baptisée travaux et qui concerne également la Porte Noire et la galerie d’art contemporain. Je vous en reparlerai plus en détail très prochainement.