Besançon Info

Avez-vous croisé des Romains cuirassés dans Besançon samedi après-midi? Ceux-ci avaient effectué ce grand bond dans l’histoire pour venir annoncer à nous autres, descendants lointains des habitants de Vesontio, que notre cité allaient revivre l’antiquité et même la préhistoire à compter de mercredi. Jusqu’à samedi, le cinéma Mégarama accueille en effet le "IIe festival international du film d’archéologie" organisé par l’association bisontine Fortis. A l’affiche 33 longs ou courts-métrages mettant en scène des dinosaures jurassiens, des pharaons, des Thraces, des Grecs, et j’en passe. Il y aura même un certain Vauban qui, cette année, s’invite décidément partout!

Où-Quand-Comment : "IIe festival international du film d’archéologie", du 7 au 10 novembre 2007, cinéma Mégarama, ZAC de Valentin. Projections l’après-midi et le soir, gratuites et ouvertes à tous (entrée et sortie possibles à tout moment).
En savoir plus sur les films présentés: un clic sur ce lien.

Depuis vendredi après-midi, les Bisontins qui se rendent à la Médiathèque Pierre Bayle ou au Centre Informations Jeunesse s’arrêtent pour les admirer. Tout de bronze vêtus, un jardinier chaussé de sabots et armé de son jet d’eau, ainsi qu’un jeune garçon espiégle sont devenus les vedettes de l’espace dallé situé entre les bâtiments qui abritent ces deux établissements, rue de la République à Besançon. Non loin d’eux, une caméra de grand-papa sur un trépied évoque le cinéma.
Due à Pascal Coupot (qui a, il y a quelques années, réalisé pour notre ville le très beau Jouffroy d’Abbans du quai Veil Picard), cette oeuvre figure “L’arroseur arrosé”, célèbre film des Frères Lumière qui, ne l’oublions pas, sont nés à Besançon. Et, par un ingénieux mécanisme, le jardinier de la Médiathèque va être bientôt lui aussi arrosé!

Où-Quand-Comment : “L’arroseur arrosé”, sculpture de Pascal Coupot, 27 rue de la République à Besançon.
Pour des raisons de droits de reproduction, Besançon Info ne peut vous présenter une photographie de cette oeuvre mais vous invite à aller très vite la découvrir vous-mêmes.

”Le Bronzino de Besançon qui vient d’être restauré est certainement l’un des plus beaux tableaux maniéristes italiens conservés en France”. C’est en ces termes élogieux que le magazine national Connaissance des Arts présente dans sa dernière parution “La Déploration sur le Christ mort” peint au XVIe siècle par Bronzino et offert à cette époque par Cosme de Médicis à Nicolas Perrenot de Granvelle. L’exemplaire restauration qui a ravivé magistralement les couleurs originelles de cette oeuvre majeure des collections du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de notre ville fait l’objet dans ce mensuel de quatre pages, photo générale et de détails à l’appui.
Mais ce numéro de novembre met aussi à l’honneur notre Citadelle dans le cadre d’un “carnet de route” d’une dizaine de pages consacré à Vauban. Si le texte ne mentionne Besançon qu’en quelques mots à propos de son enceinte fortifiée, en revanche c’est par une photo sur deux pages des remparts de la Citadelle que s’ouvre cet article. Photo que l’on retrouve, en vignette cette fois, dans le sommaire.

Qui-Que-Quoi : Connaissance des Arts, n°654 novembre 2007. En vente en kiosque 7,60 euros.

Depuis mi-octobre, les Planoisiens disposent d’une nouvelle maison de quartier flambant neuve au 13 avenue de l’Ile de France à Besançon. Inauguré avec une semaine de festivités, le Centre Nelson Mandela réunit, sur deux niveaux et 2000 mètres carrés, plusieurs équipements. En effet, outre la maison de quartier, il comprend la médiathèque, la cyber-base, des salles d’activités, une grande salle polyvalente de 215 places assises en configuration de spectacle, ainsi que des espaces communs.
Coût de cette opération: 6 millions d’euros TTC, cofinancés par la Ville (pour plus de 2 millions d’euros), l’ANRU, la Région de Franche-Comté, le Département du Doubs, l’Etat (DRAC) et la CAF.

Si les chrysanthèmes sont à l’honneur en cette Toussaint, tant dans nos cimetières que dans nos rues bisontines (lire à ce sujet la note du 29 octobre 2007), ils laissent parfois place à d’autres végétaux dans les compositions florales récemment mises en place par les jardiniers du service Espaces Verts de la Ville. Ainsi, devant le Palais des Sports, le décor automnal accorde certes une petite place à cette fleur venue du Japon. Mais, les bruyères grises et mauves leur volent la vedette. Quant aux parterres de fleurs, ils sont constitués... de légumes. A Besançon, pas de doute: on sait planter les choux!

”Musiques Libres” affiche clairement sa philosophie. Dédié à la création musicale contemporaine, écrite ou improvisée, ce festival qui se déroule en cette fin de semaine à Besançon se veut “un acte de résistance à la culture de masse aux relents populistes symbolisée par ces pseudo «événements» grand public”. Ici pas question d’une “culture au rabais faite de redites et de rabâchages”, mais une véritable plate-forme de création qui bouscule les certitudes, de la découverte, de l’inattendu. Avec cette année, 15 spectacles (dont certains gratuits) où se rencontrent musique, danse, vidéo, poésie sonore, théâtre musical et installation plastique.

Où-Quand-Comment : “Musiques Libres”, 7e festival musique et essai, du 1er au 4 novembre 2007, Kursaal, 2 place du Théâtre à Besançon.
Le programme détaillé, les tarifs, les lieux de billetterie sont en ligne sur le site d’Aspro Impro.

A peine les nouveaux pavés de la Grande-Rue à Besançon étaient-ils posés, qu’apparurent de vilaines tâches noires. Leur origine? Tout simplement des chewing-gums jetés par terre.
Afin de remédier à cette sorte de pollution, la Ville a décidé d’apposer des panneaux au dessus des poubelles de cette artère principale de notre cité. Sur ceux-ci, des affichettes illustrées de 5 motifs différents dotés de slogans adéquats invitent à coller là son chewing-gum. Une fois l’affichette remplie, il suffira aux employés municipaux de déchirer la feuille souillée pour laisser apparaître la suivante.
Les Bisontins vont-ils être disciplinés? Les prochaines semaines nous le diront... En tout cas, hier après-midi plusieurs chewing-gums avaient déjà trouvé place sur ces supports installés depuis seulement quelques heures.

Qui a dit que les chrysanthèmes n’étaient que des plantes de cimetière?
Depuis plusieurs années, les jardiniers du service Espaces Verts de la Ville de Besançon nous ont habitué à les admirer dans toute la variété de leurs formes et couleurs.
En cette fin octobre 2007, revoilà ces fleurs automnales aux quatre coins de notre cité. En des compositions parfois fort originales. Ainsi, à la patte d’oie de la rue Plançon et du quai Bugnet, elles prennent de la hauteur sur fond de verts conifères, alors qu’à un rond-point de Planoise (celui des rues des Causses, La Fayette, Gauthier et du boulevard Allende), elles se jouent de tubes d’un bleu soutenu.