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30.11.2005

Pierre-Adrien Pâris, c’est qui ?

A Besançon, sa rue, entre le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie et le marché couvert est devenu “passage” il y a quelques années. Tout simplement parce qu’elle n’est plus accessible aux voitures depuis que le complexe Cinéma-Marché Beaux-Arts a été aménagé.
Oublié de la majorité des Bisontins, Pierre-Adrien Pâris est bien connu des historiens d’art, conservateurs de musées et autres spécialistes de l’architecture et de l’art décoratif du XVIIIe siècle. Il faut dire que sa carrière fut prestigieuse puisqu’il occupa, entre autres fonctions, celle d’Architecte des Menus Plaisirs du roi Louis XVI. Né à Besançon le 25 octobre 1745, Pierre-Adrien Pâris, aîné de cinq enfants, était le fils d’un géomètre-architecte-topographe installé rue Battant et qui avait épousé la fille d’un perruquier bisontin. A l’âge de cinq ans, il quitte Besançon avec sa famille. Il s’y réinstallera durant les trois dernières années de sa vie au 8 rue Neuve (actuelle rue Charles Nodier) et sera enterré en 1819 au cimetière de Saint-Ferjeux.
Ses liens avec Besançon vont bien au-delà de ces 8 ans de vie bisontine. A son décès, Pierre-Adrien Pâris légua en effet à sa ville natale sa bibliothèque de près d’un millier d’ouvrages, ses études manuscrites sur l’architecture antique et moderne, ses papiers et sa prestigieuse collection d’oeuvres d’art, comptant tableaux, antiques, monnaies, médailles et 2000 dessins des plus grands artistes de son temps. Sans oublier, ses propres dessins d’architecture au nombre de 1500. Une richesse qui chaque année attire à Besançon des universitaires de toutes nationalités venus consulter ces précieuses archives.

En savoir plus : en ce moment et jusqu’au 31 décembre, la bibliothèque d’Etude et de Conservation, située rue de la Bibliothèque à Besançon, présente, à l’occasion des 30 ans du jumelage entre Besançon et Neuchâtel, une petite exposition intitulée “Pierre-Adrien Pâris et la Suisse”. Sont présentés des plans aquarellés de sa main relatifs à l’hôtel-de-ville de Neuchâtel et à la reconstruction du château de Porrentruy, des lettres, ainsi que des ouvrages de sa bibliothèque en lien avec la Suisse.
Exposition ouverte du mercredi au samedi de 14h à 17h. Entrée gratuite. Visite commentée à 15h les samedis 3, 11 et 18 décembre. Groupes sur rendez-vous.

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29.11.2005

Une montre qui tourne à l'envers

Hier, Manu (que je ne connais pas) a laissé un commentaire en bas de la note “Flâneries bisontines autour de la restauration”. Il ou elle indiquait avoir trouvé un artisan, auteur de bien originales montres à Besançon. J’ai voulu en savoir plus et ai cliqué sur le lien qu’il ou elle avait pris soin d’indiquer. Et là, je me suis retrouvée devant une page présentant des montres réalisées par Philippe Lebru.
Et je confirme ! S’il y a bien quelqu'un qui, à Besançon, crée des montres originales, c’est lui assurément. Ce n’est pas pour rien que cet autodidacte a remporté plusieurs prix au Concours Lépine pour son étonnante - et non moins superbe - horloge comtoise du XXIe siècle. Il est aussi l’auteur d’une très belle montre dont j’ai la chance de posséder un exemplaire et que je vous livre en photo ci-dessous. Celle-ci fut réalisée pour la boutique du musée du Temps à Besançon. Ses aiguilles présentent la particularité de tourner à l’envers (on s’habitue aisément à cette lecture inversée au bout de quelques jours). Sur la tranche de cette montre sont gravées de fines et élégantes arcades. Ce sont celles de la cour du palais Granvelle qui abrite le musée du Temps.
Comme Manu, je ne peux que vous inviter à découvrir la collection de montres de Philippe Lebru ou celle de ses horloges. Et pourquoi pas y piocher des idées de cadeaux de Noël.

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© Photo BesançonInfo

En savoir plus : Weal’s Concept & Production, 8, avenue de Chardonnet à Besançon. Tel.03.81.61.39.25. Portes ouvertes le vendredi 9 décembre de 10h à 20h, avec 10% de remises sur les montres et horloges.

00:45 Publié dans Zoom sur ... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

28.11.2005

Un portail du XVe siècle

Dans ma note du 23 novembre dernier, j’ai évoqué la “Déposition de croix” de Bronzino en indiquant que ce remarquable tableau florentin du XVIe siècle avait été offert par Cosme de Médicis à Nicolas Perrenot de Granvelle. Ce dernier avait placé ce chef d’oeuvre dans sa chapelle funéraire située à Besançon. Celle-ci se trouvait à l’intérieur de l’église des Carmes et la famille Granvelle y accédait depuis son palais par un passage couvert surplombant la ruelle des Carmes (actuelle rue de la Préfecture).
Attenante au couvent des Grands-Carmes, cette église des Carmes datant du XVe siècle a aujourd’hui perdu sa partie antérieure et son clocher. Mais son chevet, contre lequel se sont appuyées des boutiques dès 1782, est bien visible à l’angle de la Grande-Rue et de la rue de la Préfecture. Tout comme sa porte latérale, côté rue de la Préfecture.

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© Photo Jean-Paul Belot

27.11.2005

Un an de Citadelle en cadeau

Les lumières se sont allumées vendredi soir dans toute la ville de Besançon, tandis que, sur la Promenade Granvelle, les petits chalets du marché de Noël ont ouvert leurs fenêtres sous un plafond de guirlandes et d’étoiles. Les festivités de Noël ayant été officiellement lancées, hier après-midi bien des Bisontins s’adonnaient déjà à des achats de cadeaux, tant dans les magasins du centre-ville que dans les grandes surfaces des zones commerciales de Chalezeule, Valentin ou Chateaufarine.
Pour certains, chaque année, revient la même interrogation : qu’est ce que je pourrais bien offrir ? Et pourquoi pas “un an de Citadelle”. On peut effectivement offrir à la personne de son choix un abonnement permettant l’entrée illimitée durant un an à la Citadelle et à ses musées, jardin zoologique compris. Comme tout le monde n’a pas les mêmes besoins, il existe trois formules :
- l’abonnement “solo” : pour 1 personne à 20€,
- l’abonnement “famille” : pour 2 parents et enfants mineurs à 40€,
- l’abonnement “grands-parents” : pour les grands-parents et 3 petits-enfants à 40€.

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© Photo BesançonInfo.

En savoir plus : 03.81.87.83.33 ou sur www.citadelle.com.

00:00 Publié dans Avez-vous su ? | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Besançon

26.11.2005

Vous pouvez sortir les skis !

Par rapport à d’autres régions, les flocons ont été assez parcimonieux sur Besançon jeudi soir et vendredi. Mais chez nos proches voisins du Jura, la neige est davantage tombée. Résultat, vous pouvez sortir les skis de fond dès aujourd’hui, direction la station des Rousses.
Il faut dire que, depuis le début de la semaine, les canons avaient habillé de neige de culture trois sites : les Jouvencelles, la Serra et Bellefontaine. A cela se sont ajoutées les chutes de ces deux derniers jours. La saison nordique pourra donc débuter ce week-end, le manteau neigeux atteignant plus de 30 cm en haut de la forêt du Massacre.
20 km de pistes ont déjà été tracés, tandis qu’un itinéraire raquette est praticable sur le secteur du Risoux (itinéraire de la Roche Blanche). Cette fois, c’est sûr, l’hiver est là - et bien là - sur la Franche-Comté !

Qui-Que-Quoi : Les 3 pistes sont au départ du parking de la Darbella et du bas de la Frasse. Les points de vente à ces départs sont ouverts tout le week-end et, ce qui ne gâte rien, c’est le moment des offres promotionnelles sur les forfaits “saison”.
En savoir plus : sur http://www.lesrousses.com. On peut y trouver notamment la météo et une vente en ligne des forfaits.

25.11.2005

Connaissez-vous la Chaprinette ?

Avis aux gourmands ! Jusqu’à dimanche, la Fête du Chocolat bat son plein dans la France entière. Besançon n’échappe pas à la règle. Pour mieux vous renseigner sur la question, je suis allée faire un tour sur le site de la Grande-Fête du Chocolat, une manifestation nationale initiée par le chocolatier vésulien Mickaël Azouz. J’y ai découvert, entre autres opérations, que “Sucré-Salé”, la pâtisserie-chocolaterie-traiteur du 35 rue de Belfort à Besançon, mettait à l’honneur “La Chaprinette”.
Je ne me suis donc pas privée d’aller glaner ces savoureuses informations dans cette boutique où plats cuisinés, gâteaux et chocolats se disputent les vitrines. Et là, Stéphanie Zangiacomi (qui avec son mari Julien a repris il y a 5 ans la pâtisserie-chocolaterie Fossaert) m’a tout expliqué.
La Chaprinette a été créée il y a une vingtaine d’années par tous les artisans chocolatiers du quartier des Chaprais. Avec cette ganache orange enrobée de chocolat noir saupoudré de sucre glace, ils voulaient mieux faire connaître leur savoir-faire face à la grande distribution, alors que le Casino ouvrait ses portes à deux pas de leurs magasins. Aujourd’hui, ils ne sont plus que de deux aux Chaprais à continuer à en faire : la pâtisserie-chocolaterie Grandvoinnet qui en propose occasionnellement et, justement, Sucré-Salé où on peut en trouver toute l’année. Croyez-moi, c’est succulent ! D’ailleurs, je n’ai pas pu résister à l’agréable tentation d’en acheter un petit sachet de 100 g (pour 5,50€).
Selon Stéphanie, ce chocolat s’apprécie toute l’année : l’été sa ganache orange est rafraîchissante, l’hiver son sucre glace a un aspect neigeux bien de saison. Elle ne pensait pas si bien dire. J’ai vu Stéphanie hier vers 18 heures 30. Deux heures plus tard, il neigeait sur Besançon !

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© Photo BesançonInfo

00:35 Publié dans Avez-vous su ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

24.11.2005

Les charmes de la place de la Révolution

Les Bisontins avaient souhaité que la végétation ne disparaisse pas de la place de la Révolution. Aussi, nous avait-on annoncé quelques arbres, côté rue des Boucheries. Les voilà plantés. Ils sont très exactement 7. En botanique, ils portent le nom latin de “carpinus betulus”. Pour les non-initiés, il s’agit tout simplement de “charmes communs”, qui ici présentent la particularité d’être taillés en cube. Autour de leur pied, des grilles métalliques déclinent les noms successifs de la place et des rues voisines. Place du Puits du Marché, le Vieux Marché, place Neuve, place Labourey, place de l’Abondance, place de la Révolution, place du Marché, rue des Boucheries, vicus Maselli, rue du Maisel : un véritable florilège !
Non loin, le sapin, couché à terre, attend d’être dressé. Cette année, le roi de nos forêts n’ornera pas la place du Huit-Septembre mais celle - toute neuve - de la Révolution. Une véritable “révolution” pour Besançon, c’est le cas de le dire ! La place du Huit-Septembre gagne en échange une étonnante forêt de 140 sapins de 6 à 8 mètres de haut, que l’on dit magique. Là aussi, les employés de la ville s’activent pour que tout soit prêt pour l’ouverture des festivités de Noël. Demain soir !

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© Photo BesançonInfo

00:14 Publié dans C'est nouveau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

23.11.2005

Flânerie bisontine autour de la restauration

Associer artisanat et patrimoine par le biais d’un cheminement dans la ville. Tel est le principe des Flâneries proposées par l’office de tourisme de Besançon. Chaque mois, une nouvelle visite, un nouveau thème, une nouvelle découverte. En novembre, c’est le travail des restaurateurs de tableaux qui est mis en avant.
La visite débute par une rencontre avec Dominique Gressot, spécialisée dans la restauration des tableaux peints à l’huile sur toile, au coeur de son atelier des Trois Portes à Besançon. Puis, direction le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie. Là, la “Déposition de croix”, peinte en 1545 par Le Bronzino et offerte par Cosme de Médicis à Nicolas Perrenot de Granvelle, est l'objet du plus grand soin de la part du centre de recherche et de restauration des musées de France, depuis son dégât des eaux en juin 2002. Cette oeuvre remarquable sera présentée et les techniques de sa restauration évoquées.

Où-Quand-Comment :"Flânerie autour de la restauration de tableaux", vendredi 25 novembre à 14h (RV à l’atelier des Trois Portes, 3 rue de Chaudanne à Besançon). Tarif de la visite : 8 €.
En savoir plus : Office de tourisme de Besançon.
Tél. : 03.81.80.92.55 - www.besancon-tourisme.com.