Besançon Info

Ils étaient 35 000 l’an passé à venir fouler les allées du parc de la Gare d’Eau en ce rendez-vous désormais incontournable du mois de septembre à Besançon. Combien seront-ils cette année? Verdict dimanche soir.
Si le nombre des visiteurs demeure encore inconnu, en revanche on connaît celui des auteurs annoncés à cette 5e édition des Mots Doubs, le salon du livre organisé ce week-end par le Conseil Général du Doubs. D’importance nationale ou régionale, célébrissimes ou encore méconnus, ils devraient être 248. Parmi eux, Christophe Chauvin... Je vous en reparle demain.

Où-Quand-Comment : Les Mots Doubs, parc de la Gare d’Eau à Besançon, du 22 au 24 septembre, vendredi de 9h à 19h, samedi et dimanche de 10h à 19h. Entrée gratuite. Outre les rencontres-dédicaces avec les auteurs, ces trois jours réservent tout un programme d’animations: dictées, lectures pour grands et petits, cafés littéraires, conférences débats, jeux, expos, etc.

Avez-vous récemment traversé la cour du palais Granvelle? Depuis le 9 septembre, des boules blanches, grosses et petites, habitent cet espace carré. Suspendues à des fils d’acier, qui ne sont autres que des cordes de piano, elles sont censées “chanter” à chaque souffle de vent. Il s’agit en fait d’une installation artistique et musicale de l’artiste hollandais Paul Panhuysen. Je suis passée deux fois, mais ne les ai pas entendues chanter. Sans doute n’y avait-il pas de vent ce jour là!

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Où-Quand-Comment : Installation “Galaxie sonore”, cour du palais Granvelle à Besançon, jusqu’au 27 septembre.

Parce qu’ils en ont assez qu’on les imagine tous aussi farfelus que le savant Cosinus et aussi tête en l’air que le professeur Tournesol, les chercheurs de onze villes françaises ont décidé de nous montrer qui ils sont vraiment. Ceux de l’Université de Franche-Comté ont concocté pour l’occasion quatre rendez-vous à Besançon avec au programme découvertes du jardin botanique à la lampe de poche, histoires de vampires, retour dans le passé ou encore visites du musée de l’anesthésie.

Ou-Quand-Comment : première nuit européenne des chercheurs, Besançon, vendredi 22 septembre à partir de 18h.
Tout savoir sur l’opération et connaître le programme à Besançon: www.nuitdeschercheurs-france.eu.

Hier après-midi, l’esplanade située devant l’entrée du Nouveau Théâtre-CDN de Besançon donnant sur les jardins du Casino a été baptisée du nom de Jean-Luc Lagarce. Cet hommage lance, très officiellement, l’année Lagarce en Franche-Comté.
Cet auteur et metteur en scène de théâtre, né en 1957 à Héricourt et emporté par la maladie en 1995, aurait eu 50 ans en 2007. A l’occasion de cet anniversaire, de nombreuses manifestations (spectacles, expositions, conférences, etc.) sont en effet prévues pour la saison culturelle 2006-2007 dans notre région mais aussi ailleurs en France et à l’étranger. Car l’oeuvre de Jean-Luc Lagarce, l’un des auteurs de théâtre les plus joués sur les scènes françaises en ce début du XXIe siècle, a largement dépassé nos frontières. Ses pièces sont traduites dans une quinzaine de langues.

En savoir plus sur Jean-Luc Lagarce, son oeuvre et sur l’année Lagarce www.lagarce.net.

Si vous trouvez un livre des éditions Héloïse d’Ormesson abandonné dans le parc Micaud, sur l’une des terrasses de café de la place Saint-Pierre, à la gare ou encore dans la cour de la mairie, ne soyez pas étonné. C’est tout à faire normal. Cette jeune maison d’édition parisienne a lancé une opération de “bookcrossing” dans six villes de France et de Suisse: Paris, Lyon, Strasbourg, Saint-Jean de Luz, Lausanne et... Besançon. C’est en tout cas ce que révèle un article publié dans Le Monde du 15 septembre. Pourquoi Besançon a-t-elle été choisie? Cela nul ne le dit mais c’est tant mieux pour ceux qui auront la chance de trouver ces livres et se les passer.
Petite explication pour ceux qui ignoreraient ce qu’est le “bookcrossing”: il s’agit d’une pratique qui nous est venue d’Outre-Atlantique et qui consiste à laisser dans un lieu public un livre que l’on a aimé pour en faire profiter une autre personne qui procédera ensuite de la même manière. D’ordinaire l’initiative vient donc d’un particulier, souvent d’étudiants. D’ailleurs, à Besançon, la cafét’ du CLA serait un lieu de “bookcrossing”. Là, pour la première fois, c’est un professionnel qui lâche ses livres dans la nature et invite les lecteurs à donner leurs impressions en ligne.

En savoir plus :
* sur cette opération : www.editionseho.typepad.fr/
* sur le bookcrossing en général : juste un clic sur ce site.

Choisir tranquillement un livre d’occasion à acheter en buvant un thé et en dégustant un gâteau au chocolat. Prendre son petit-déjeuner en lisant la presse qu’il s’agisse de l’Est Républicain, du Monde, de Libération, du Canard Enchaîné ou de l’Equipe. Déjeuner en feuilletant un magazine.
Tout cela, c’est désormais possible à Besançon. Il suffit de se rendre au numéro 16 de la rue de Pontarlier. Là, Muriel et Sylvie ont ouvert début septembre “Douceurs à lire et à manger”. Un concept innovant dans la capitale comtoise qui combine bouquinerie, café et petite restauration pour une quinzaine de couverts.

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Qui-Que-Quoi : “Douceurs à lire et à manger”, bouquinerie-café fooding, 16 rue de Pontarlier à Besançon. Tél. 06.10.43.07.50 ou 03.81.81.69.75. Ouvert tous les jours sauf dimanche et lundi, de 8h30 à 18h30.
A midi, on a le choix entre deux ou trois formules à moins de 10 €.
Livres d’occasion (poches, romans, BD, jeunesse, beaux-arts, etc) à partir de 1,50€. Journaux et magazines à consulter sur place.

Vous le savez, aujourd’hui et demain, ce sont les Journées Européennes du Patrimoine et à Besançon, comme ailleurs, on a l’embarras du choix côté visites ou animations (lire la note du 13 septembre 2006).
Mais savez-vous que la Citadelle a choisi pour l’occasion de faire les choses en grand. Un programme spécifique de 20 pages a même été édité pour présenter l’ensemble des rendez-vous, tous centrés autour du bâti ancien.
Durant ces deux jours, le public pourra à l’intérieur de la forteresse bisontine découvrir les métiers et techniques liés à la restauration de monuments, en présence de tous les acteurs participant à la conservation, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine architectural.
Par le biais de démonstrations de savoir-faire, de visites ou ateliers conférences, d’expositions, on y parlera de taille de pierre, de ferronnerie d’art, de construction de charpente à l’ancienne, des principes et techniques de restauration, du financement des travaux, des formations spécifiques aux métiers de la restauration, des prisonniers de la Citadelle... et de Vauban bien sûr.

Où-Quand-Comment : “Citadelle : Patrimoines Forts”, les samedi 16 et dimanche 17 septembre de 9h à 18h, Citadelle de Besançon. Tarif entrée du site et animations: 5€ adultes, 4€ enfants de 4 à 16 ans, gratuit pour les abonnés. Navettes gratuites toutes les 15mn de 14h à 18h au départ du parking Chamars.
En savoir plus sur la Citadelle : www.citadelle.com.

Cette rue, étroite et pentue, qui dévale à Besançon de la rue de la Convention jusqu’à Rivotte, est baptisée de ce nom curieux de "rue du Chambrier”. Pas si curieux que cela finalement. En effet, on appelait jadis ainsi le trésorier de l’archevêque, l’un des grands officiers de la cour archiépiscopale. Or, comme son hôtel particulier était situé tout à côté, il donna tout simplement son nom à cette ruelle.
A son extrémité supérieure, on peut voir un passage voûté qui marque l’emplacement d’une porte. Jadis, s’y trouvait l’une des cinq portes qui fermaient l’enceinte fortifiée du quartier capitulaire.
De Chambrier à chambrières, il n’y a qu’un pas. Et comme chambrière était synonyme de servante, il fut un temps, à en croire Gaston Coindre dans son ouvrage “Mon Vieux Besançon”, où cette rue s’est appelée “rue des Servantes”.