Besançon Info

Il a vraiment fait l’attraction hier et risque encore de susciter l’intérêt des passants de la Grande-Rue piétonne durant quelques jours.
Lui, c’est le chêne chevelu (Quercus Cerris pour les spécialistes) qui a été planté hier matin sur la place Pasteur à Besançon. Seul élément végétal prévu dans le réaménagement de cette place du coeur de notre ville, cet arbre, sans doute âgé de 25 ans, n’a pas été sélectionné au hasard. Un prélèvement de terre en profondeur avait permis préalablement d’étudier le sol afin de privilégier une espèce appropriée. De plus, le choix s’est porté sur un arbre adapté à notre région, craignant peu les maladies. Quant à la variété de chêne, elle répond à une volonté d’avoir un sujet à petites feuilles afin d'éviter une trop forte évaporation pendant les périodes chaudes.
Fortement ancré au sol par des points d’attache fixés à sa motte, notre nouvel arbre verra au printemps, lorsque la terre de sa plantation sera bien tassée, son pied entouré d’une plaque. Celle-ci sera découpée d’inscriptions comme celles des charmes de la place de la Révolution (lire à ce sujet la note du 24 novembre 2005). Des élèves du lycée Pasteur de Besançon planchent actuellement sur les textes en question.
A noter que l’achat et la plantation de cet arbre ne représentent qu’1% du coût de réaménagement de la place, lequel s’élève à 1,4 millions d'euros TTC.

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Savez-vous que la Grande Muraille de Chine est désormais fiancée avec le réseau des Sites Majeurs de Vauban que préside notre ville. Et c’est à Besançon, hier après-midi, que cette promesse d’alliance a été signée par notre maire, en tant que président de ce réseau, et Yaohui Dong, vice-président de la Société de la Grande Muraille de Chine, sous la forme d’un “protocole d’accord”. Celui-ci porte sur le développement d’une coopération culturelle et pédagogique entre les 14 sites du réseau, actuellement candidat au patrimoine mondial de l’Unesco, et le célèbre monument chinois inscrit à ce patrimoine depuis 20 ans tout juste. L’objectif de ce rapprochement est d’encourager l’échange de bonnes pratiques et d’expériences en matière de conservation, de restauration et de mise en valeur des fortifications, avec un souci de tourisme durable.
Ces liens tissés avec la Société de la Grande Muraille vont dans le sens de l’ouverture vers d’autres pays du globe que le réseau Vauban a projetée dans le cadre de son dossier de candidature. Dans cet esprit, Besançon envisage d’ailleurs de mettre en place en ses murs un centre de ressources pour le patrimoine fortifié mondial.
Quant au mariage qui devrait suivre ces fiançailles, il faudra en fait attendre que le réseau Vauban soit reconnu patrimoine mondial par l’Unesco. Verdict à l’été 2008 pour cette première candidature.

En savoir plus sur la candidature à l’Unesco du réseau des Sites Majeurs de Vauban, un clic sur ce lien.

On connaissait VéloCité. A Besançon, la bicyclette se conjugue aussi version Vélo perché. Exemple, au 15 de la rue Mégevand où les installations de mesure de la qualité de l’air de l’ASQAB se sont vues transformées en porte-vélo.
Les auteurs de cette insolite installation sont sans doute de joyeux Bisontins ou autres franc-comtois de passage un soir dans notre cité. A moins qu’il ne s’agisse d’une oeuvre d’art, on ne sait jamais!

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En ce jour du 11 novembre, anniversaire de l’Armistice mettant fin en 1918 à la Première Guerre Mondiale, quoi de plus normal que d’évoquer les 1531 Bisontins morts pour la France lors de ce conflit. Tous leurs noms figurent sur le monument aux morts de Besançon édifié en 1924 devant la Gare Viotte (lire à son sujet la note du 12 novembre 2005).
Mais savez-vous que dans un premier temps, il fut prévu d’ériger cet hommage, non pas à cet endroit, mais dans le cimetière de Saint-Claude. Et que deux monuments distincts avaient alors été envisagés. L’un aurait commémoré les anciens combattants acteurs de la victoire, l’autre la mémoire de ceux qui, tombés au champ d'honneur, n’avaient pas eu la chance de voir la fin des combats.

© Claude Bonnet : l’allégorie de la Ville de Besançon accompagnée d’un enfant évoquant la jeune génération. Détail de notre monument aux morts de la Gare Viotte.

Marie, qui suivait l’affaire de très près, nous a donné l’information hier après-midi par un commentaire posté sur www.besanconinfo.com. Les résultats du vote pour substituer des villes françaises aux rues parisiennes du Monopoly sont tombés. Et Besançon se retrouve en bonne place, au 13e rang. Ce qui équivaut au boulevard Saint-Michel, de couleur orange. A noter que Dijon devance d’une courte tête notre belle ville.
Belle, Besançon l’est assurément. La preuve avec ce cliché pris cet après-midi sur le pont Battant alors que le Doubs se teintait d’or!

Qui-Que-Quoi : pour voir le classement officiel du Monopoly France : un clic sur www.monopoly.fr.

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Décidément, novembre voit se succéder les festivals à Besançon. Le mois a débuté avec “Musiques Libres”, puis s’est poursuivi avec le “festival international du film d’archéologie” encore en cours (lire à ce sujet la note du 5 novembre 2007). Et demain, c’est au tour de “Lumières d’Afrique”, organisé par l’association Apaca, d’ouvrir son rideau. Comme les années précédentes, ce festival de films africains met à l’affiche courts et longs-métrages ainsi que documentaires de divers pays de ce grand continent, projetés en présence d’invités (réalisateurs, acteurs ou ressortissants). Hommages, programmation spécifique pour les enfants, exposition, écrans blancs, thé de l’écrivain s’ajoutent aux films en compétition. Et il y a même un voyage à gagner, Paris-Bamako aller-retour. Un clin d’oeil au coup de coeur du public de l’édition 2006 de ce festival.

Où-Quand-Comment : 7e festival de films africains “Lumières d’Afrique”, du 10 au 18 novembre 2007 à Besançon (projections aux cinémas Marché Beaux-Arts, Plazza Victor Hugo et Petit Kursaal).
Tout le programme est en ligne sur: www.lumieresdafrique.com.
En savoir plus sur l’association APACA : un clic sur www.apacabesancon.com.

Samedi 17 novembre au matin, nos nouveaux concitoyens se verront souhaiter la bienvenue à Besançon par la Ville et divers partenaires. Après un petit déjeuner, ils recevront un chéquier “passe-partout” comprenant remises et offres pour découvrir notre cité et sa région, pourront participer à un quizz pour se familiariser avec la vie bisontine et trouveront des informations sur différents domaines (sport, culture, tourisme, transport, etc.) via des stands.
Sont concernées par cette matinée d’accueil, toutes les personnes qui ont emménagé à Besançon entre août 2006 et septembre 2007. Si c’est votre cas et si vous n’avez pas reçu d’invitation de la Ville, vous pouvez vous inscrire en ligne en cliquant sur ce lien.
Pour plus de renseignements: tél.03.81.61.50.30.

Etroite et longue, sa rue à Besançon longe le lycée Pasteur et l'arrière de l'hôpital Saint-Jacques, reliant la rue du Lycée à l’avenue du 8 mai 1945. Né et mort dans notre ville, Justin Girod de Chantrans (1750-1841) avait embrassé la carrière militaire. Mais c’est surtout comme naturaliste qu’il est resté dans l’histoire. Les spécialistes le considèrent en effet comme l’un des pères de la phycologie française, comprenez la science qui traite des algues.
Aviez-vous déjà remarqué que cette plaque n’a pas la même dimension que celles que l’on rencontre habituellement dans nos rues. Elle est beaucoup plus longue. Il fallait bien cette taille pour faire tenir un tel patronyme!

En savoir plus sur Justin Girod de Chantrans : un clic sur wikipedia.