Besançon Info

Cela fait tout juste 275 ans. Le 28 juin 1732, Jean-Jacques Rousseau, âgé de 20 ans, arrivait à Besançon par Tarragnoz. Le futur célèbre écrivain et philosophe genevois venait dans notre ville dans le but de travailler la musique avec l’abbé Blanchard, alors “maître de musique” à la Cathédrale Saint-Jean. Ce qui ne put se faire, Rousseau étant très vite obligé de regagner rapidement Chambéry où il résidait alors, pour une sombre histoire de malle saisie en douanes des Rousses.
Vous voulez en savoir plus? Il vous suffit de lire le récit qu’il en a fait lui-même dans “Les Confessions”, en ligne via ce lien.

Hier, je vous ai parlé de bières bisontines (lire la note du 26 mai 2007). Mais savez-vous que la bière de Besançon ne date pas d’hier. En effet, à en croire Gaston Coindre dans “Mon Vieux Besançon”: “pour la première fois, en 1609, il est mention d’une licence accordée à trois marchands de fabriquer et vendre bière ou cervoise...”. Il ajoute qu’en 1691 “Anne et Nicole Hermand sont reçues citoyennes en raison de leur expérience à faire la bière”. Au XVIIIe, au XIXe et jusqu’au XXe siècle, Besançon compta plusieurs brasseries. La plus célèbre est sans conteste la Brasserie Gangloff qui produisait la bière éponyme. Situés à La Mouillère, ses bâtiments disparurent en 1966 pour laisser place à l’immeuble “Le Président” et au parking Isenbart. Certains de vous s’en souviennent peut-être?

© Publicité parue dans un “Guide de Besançon-les-Bains et ses environs" de 1931.

Les médias locaux ont annoncé la semaine dernière la fermeture de l’Hôtel de Paris, sis rue des Granges à Besançon tout à côté de la Brasserie du Commerce. Une fermeture liée à un différend entre gérant et propriétaires qui amène www.besanconinfo.com à se pencher aujourd’hui sur ce vénérable établissement. Celui-ci fait tellement partie du paysage de la Boucle qu’en réalité nul ne pense jamais à le regarder. Pourtant son enseigne en mosaïques, style année 30, où le bleu se mêle à l’or ne manque pas d’intérêt.

Quant à son histoire, elle remonterait au XIXe siècle. C’est en effet en 1855 que l’“hôtel de France” qui occupait ce bâtiment prit ce nom d’”hôtel de Paris”. Dans une publicité des années 1911-1913 (ci-dessous), il s’appelait même “Grand hôtel de Paris”. On vantait alors son chauffage central, son électricité et son “auto-garage”. Dans une autre de 1933, le propriétaire, qui entre temps avait changé, mettait l’accent sur l’“eau courante chaude et froide” et les “appartements avec salle de bains”, précisait “English spoken” et indiquait, en majuscules, en gras et souligné, “grand garage intérieur”. Comme quoi, les problèmes de stationnement avaient déjà une importance non négligeable dans le coeur du Besançon du début du XXe siècle!

... et pour commencer cette nouvelle année qui, je le souhaite, sera riche pour Besançon, voici une vue insolite de notre quai Vauban, dernière image du spectacle consacré à Vauban qui, sous la pluie, a été projeté en cette nuit de passage à 2007 pour la première fois.
Pour ceux qui n’ont pu le voir, il est redonné aujourd’hui et les jours prochains (lire à ce sujet la note du 29 décembre 2006).

Véritable verrue à l’entrée sud-est de Besançon, les anciens bâtiments de la Rhodiacéta verraient apparemment leurs jours comptés. Le projet de réhabilitation de cette friche industrielle, longtemps débattu, a récemment fait un grand pas. L’Est Républicain a annoncé la semaine passée qu’une société grenobloise venait d’obtenir du tribunal de commerce de Nice l’autorisation d’acquérir l’ensemble des bâtiments au liquidateur de la société à qui ils appartiennent, moyennant 4 millions d’euros. A suivre...
Mais savez-vous que la Rhodia a succédé aux “Soieries artificielles” établies là en 1891. L’inventeur du principe de la soie artificielle, Hilaire de Chardonnet, étant né à Besançon, le maire de l’époque lui avait en effet demandé de réserver à sa ville natale l’industrialisation de sa découverte. Ce qui fut donc fait avec cette usine.
Hilaire de Chardonnet, vous le connaissez ! Son buste trône au dessus du monument qui depuis 1931 lui rend hommage place de la Première Armée Française (baptisée alors le rond-point du Casino), à l’angle du jardin des Sens et du pont de la République. Une oeuvre que je vous montrerai demain plus en détail.

On n’a pas tous les jours... un an ! Et pour Besancon Info, c’est justement aujourd’hui, en ce mardi 29 août 2006 qu’il faut souffler la première bougie.
Un an que j’essaie de vous informer de ce qui se passe à Besançon et de ce qui fait sa richesse et son histoire.
Un an déjà que je vous distille chaque soir, après minuit, ma petite note pour que vous puissiez la lire dès l’aube. Car moi, à l’aube, je suis au fond de mon lit.
Un an que je guette vos commentaires, toujours heureuse de les lire qu'ils viennent de Besançon, de Lyon ou de Polynésie (pour ceux qui n’en ont jamais postés, c’est tout simple, il suffit de cliquer en bas de la note sur commentaires).
Avant-hier, j’ai renouvelé pour une nouvelle année mon nom de domaine. Même si cela me prend du temps alors que j’en manque souvent pour faire tout ce que j’ai à faire, je ne pouvais arrêter la belle aventure de Besancon Info. Celle qui me lie désormais virtuellement à vous, visiteurs fidèles ou occasionnels.
Aujourd’hui, commence donc l’An II de www.besanconinfo.com. N’hésitez pas à le faire savoir à tous les Bisontins d’ici et d’ailleurs.