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07.08.2006

Que va devenir Saint-Jacques ?

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© Besançon Info.

Quelle va être la destination des bâtiments de l’hôpital Saint-Jacques à Besançon lorsque tous les services seront montés à Minjoz? Impossible de le savoir à l’heure actuelle. Bien que des idées, des rumeurs circulent ici ou là, rien n’est apparemment encore tranché. Certains ont suggéré que l’on pourrait y transférer le musée des Beaux-Arts, d’autres indiquent que le Conseil Régional serait intéressé, d’autres encore avaient parlé d’une maison de retraite de luxe.
Il faut dire que notre hôpital ne manque pas d’allure. Edifié à partir de 1686, son bâtiment principal qui développe ses deux ailes autour de la cour d’honneur nécessita 16 ans de travaux. Baptisé Saint-Jacques, il remplaçait l’hôpital Saint-Jacques des Arènes nommé aussi Saint-Jacques hors-les-murs. Fondé au XIIe siècle de l’autre côté du Doubs, près des Arènes, ce dernier accueillait à l’origine pèlerins et voyageurs.

En savoir plus : un historique de l’ancien hôpital Saint-Jacques hors les murs est en ligne sur un site internet dédié à Saint-Jacques de compostelle. En voici le lien.

02.08.2006

Les Cadets sont de retour à la Citadelle

Ils furent 400 en 1683 et 600 l’année suivante. Dans la Citadelle de Besançon tout juste construite, les Cadets, jeunes gentilshommes, recevaient une éducation militaire et scientifique. Ils alternaient cours de mathématiques et d’écriture, maniement du mousquet, de la pique et du fusil, s’exerçaient à l’escrime, la danse et l’équitation. Les cadets portaient alors l’uniforme bleu des régiments royaux.
Curieusement, c’est tout de rouge vêtus qu’ils sont revenus, dans la cour qui porte leur nom à la Citadelle, devant le long bâtiment de leur casernement. Bien alignés, ils paraissent attendre les ordres de leur chef perruqué pour se mettre en mouvement. En fait, ce sont les visiteurs eux-mêmes qui doivent en faire bouger certains. Evocation du passé de la Citadelle, cette installation est en effet ludique. Ces 35 soldats de bois forment un labyrinthe destiné prioritairement aux enfants mais où les adultes se laissent aussi prendre au jeu.

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© Besançon Info.

Où-Quand-Comment : pour connaître horaires, animations et tarifs de la Citadelle de Besançon, un clic sur http://www.citadelle.com.

15.07.2006

Réverbères d’antan à La Charlotte

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Avez-vous déjà regardé de près les élégants réverbères qui ornent le square Elisée Cusenier à Besançon? Vous savez, ce petit jardin public, en bord du Doubs, que tout le monde ici appelle La Charlotte.
On raconte que c’est à cause de la statue qui s’y trouve qu’il a été surnommé ainsi. Intitulée “L’hiver”, cette oeuvre avait été choisie en 1925 par le maire de l’époque prénommé Charles. Alors quoi de plus normal que de baptiser la statue de Charles... La Charlotte.


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© Besançon Info.

14.07.2006

Un Bisontin, père de notre devise “Liberté, Egalité, Fraternité”

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En ce jour de 14 juillet, rendons un petit hommage à Antoine-François Momoro, un bisontin bien peu connu de ses compatriotes mais ô combien important pour l’histoire de la République Française.
Né à Besançon en 1746 et installé à Paris où il fut pendant la Révolution l’un des membres les plus influents du club des Cordeliers, ce dernier aurait eu idée, en 1792 alors qu’il était commissaire des fêtes publiques, de faire afficher partout la devise “Liberté, égalité, fraternité, ou la mort” qu’il aurait lui-même inventée.
Privée de ses derniers mots, cette devise allait devenir en 1848 celle de la République. Momoro, quant à lui, fut décapité en mars 1794 sur ordre de Robespierre qui allait quelques mois plus tard connaître le même sort.



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Assignat de l’An II de la République (1793)-collection particulière. Dans l’angle, on peut nettement lire la devise.

10.07.2006

L’anniversaire du Casino

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Il y a tout juste 114 ans, le 10 juillet 1892, après un peu moins d’un an de travaux, était inauguré le casino de Besançon-les-Bains avec concert, ballet et feu d’artifice sur le Doubs. Dans “Besançon autrefois” Lyonel Estavoyer et Jean-Pierre Gavignet racontent que trois jours avant, les officiels, triés sur le volet, avaient participé à un dîner inaugural. Au menu: onze plats arrosés de huit vins différents. On avait bon appétit à l’époque!



© Besançon Info

06.07.2006

Au temps de la censure

Savez-vous qu’il était impossible de voir un polar au cinéma à Besançon il y a un peu moins de cent ans. Quant à un film X, n’en parlons pas.
Le 6 juillet 1912, le maire de l’époque, l’avocat Saillard tout juste élu, avait en effet prononcé par arrêté “l’interdiction de projections cinématographiques contraires à la morale et représentant des scènes criminelles”. A l’époque, les séances de cinéma se déroulaient à l’Alcazar, rue des Chaprais, ou à la terrasse de la Brasserie viennoise (aujourd’hui le 1802), promenade Granvelle.

03.06.2006

Avis aux ancien(ne)s de Saint-Jean et/ou Notre-Dame

Les plus jeunes d’entre vous ignorent sans doute qu’il n’y a que 25 ans que les écoles privées Notre-Dame et Saint-Jean de Besançon sont réunies. Auparavant, il s’agissait de deux établissements totalement indépendants. A l’origine Notre-Dame était réservée aux filles et Saint-Jean aux garçons. Les tout jeunes quarantenaires d’aujourd’hui ont vécu ces temps qui paraissent désormais antédiluviens et l’arrivée d’une timide mixité en cours de scolarité. Moi qui vous parle, j’ai connu l’époque où il n’y avait que deux garçons en tout et pour tout pour 4 classes de 6e à Notre-Dame en 1975, puis une quinzaine de filles à tout casser pour 3 secondes à Saint-Jean en 1979. Saint-Jean avait alors ses classes de second cycle, et curieusement sa 7e, au square Castan dans les bâtiments occupés aujourd’hui par le Conseil Régional de Franche-Comté. Qu’est-ce qu’on était bien là-bas!
Je profite de cette note pour informer les éventuels anciens ou anciennes de ces deux établissements qui fréquenteraient www.besanconinfo.com que dimanche 11 juin est organisé, à l’initiative de quelques uns, un pique-nique “retrouvailles” dans le réfectoire de Notre-Dame s’il pleut, dans le parc s’il fait beau. Chacun amène son pique-nique, son conjoint, sa progéniture éventuelle si elle est encore en âge de suivre papa maman… et si possible, également une photo de l’époque et une photo actuelle avec sa famille. Les anciens professeurs sont bien sûr aussi les bienvenus.
Tous les ancien(ne)s de Saint-Jean et/ou Notre-Dame, toutes années confondues, sont conviés à y participer. Alors si êtes concernés, ne ratez pas ce grand retour vers le passé. On vous attend à partir de midi à Notre-Dame, 30 rue de la Grange du Collège à Besançon. Et faites passer l’info.

Qui-Que-Quoi : afin que les organisateurs puissent évaluer le nombre de participants, vous pouvez vous inscrire par mail à "retrouvailles11juin@wanadoo.fr".

08.05.2006

Au temps où Besançon possédait sa propre monnaie

Jadis, Besançon, alors cité impériale, pouvait battre monnaie d’or et d’argent. Par une charte signée à Tolède un 8 mai, celui de l’an 1534, l’empereur Charles Quint lui avait accordé ce rare privilège. Dans l’ouvrage “Histoire de Besançon” publié en 1964 sous la direction de Claude Fohlen, les pièces bisontines sont ainsi décrites: “la monnaie d’or d’une valeur d’un ducat ou d’un demi-ducat de Hongrie ou d’un florin du Rhin, avec le nom et l’image pectorale de l’empereur d’un côté, et de l’autre les armes de la cité et la désignation de l’année; les espèces d’argent devaient être battues avec les mêmes noms, effigie, arme et désignation d’année, à la valeur et prix des régions voisines”. Il est signalé qu’un atelier monétaire avait été installé dans une aile de l’Hôtel de Ville d’où les premières pièces d’argent sortirent en 1537 et les premières d’or quatre ans plus tard. Besançon continuera à frapper monnaie à l’effigie de Charles Quint bien au delà de sa mort. Les derniers exemplaires remonteraient en effet à 1673, à la veille de la conquête française.
Je n’ai malheureusement pas, cachées au fond de ma tirelire, de si vénérables pièces à photographier pour illustrer cette note. On en voit parfois passer sur le net, sur des sites de ventes aux enchères de monnaies anciennes.