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02.05.2006

Muguets bisontins

Hier, comme chaque 1er mai, les vendeurs de muguet proposaient aux passants les clochettes porte-bonheur.
A propos de muguet, savez-vous qu’en 1830 un monsieur Muguet siégeait au Conseil Municipal de notre ville. Rien à voir avec la rue du Muguet à Besançon. Celle-ci ne lui rend en effet pas hommage mais a été tout simplement baptisée du nom d’une fleur dans ce quartier de Palente où ses voisines portent des appellations tout aussi fleuries. Il y a là la rue des pâquerettes, la rue des anémones, la rue des dahlias, l’allée des myosotis, la rue des aubépines, la rue des roses, l’allée des glaïeuls, la rue des iris, la rue des pervenches, l’avenue des géraniums, la rue des jeannettes, la rue des violettes, la rue des capucines, l’allée des campenottes et la rue des coquelicots. Pas étonnant que la rue du papillon ne soit qu’à un vol d’aile.

20.04.2006

Le tunnel a 10 ans !

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Déjà 10 ans diront les uns, seulement 10 ans penseront les autres. Le tunnel de la Citadelle de Besançon souffle aujourd’hui même ses 10 bougies. Après 3 années de chantier, il a en effet été ouvert à la circulation le 20 avril 1996. La veille eut lieu une grande fête inaugurale au cours de laquelle ses 440 mètres ont vu passer voitures anciennes, cortège de motards, danseurs acrobates de la Salamandre ainsi que des milliers de Bisontins venus le traverser à pied, en roller ou à vélo. Sans oublier, le feu d’artifice qui clôtura les festivités.
Aujourd’hui, bien qu’à certaines heures on y bouchonne sérieusement, on se demande bien comment on faisait avant que ce tunnel ne vienne relier Rivotte à Tarragnoz?



© Besançon Info.

14.04.2006

Une bien curieuse machine volante

Aujourd’hui, l’avion est devenu un moyen de transport des plus anodins. Mais, il y a près d’un siècle...
Un aéroplane à Besançon, personne n’avait jamais vu cela jusqu’au 14 avril 1911. Il y a tout juste 95 ans, pour la première fois, un engin de ce type se posait en effet dans la ville. Piloté par un militaire de la garnison de Besançon (en l’occurrence le lieutenant Remy du 7e bataillon de génie), il atterrit au polygone de la Butte, sous les acclamations de plusieurs milliers de Bisontins venus voir cette drôle de machine volante.
Dans leur ouvrage “Besançon autrefois”, Lionel Estavoyer et Jean-Pierre Gavignet indiquent que le lendemain, l’avion survola la cité et ses faubourgs à une hauteur de 600 mètres, pour remercier les Bisontins de leur accueil. Ils révèlent aussi qu’un poème fut même composé en l’honneur de ce biplan.

19.03.2006

Déjà 29 ans!

Il y a en effet tout juste 29 ans, le 19 mars 1977, Robert Schwint était élu maire de Besançon. Il restera premier magistrat de notre ville durant pas moins de 24 ans, soit 4 mandats successifs. Autant d’années que son prédécesseur Jean Minjoz qui a laissé son nom à l’hôpital de Châteaufarine.
En mars 2001, Robert Schwint prit sa retraite d’élu. Mais il ne quitta pas pour autant Besançon. Les Bisontins ont d’ailleurs souvent l’occasion de le croiser dans la ville.

04.03.2006

Heïdi à Besançon

Je me suis trompée. Dans la note du 25 février dernier, j’ai rappelé l’attentat dont avait été victime un cinéma bisontin en 1988 alors qu’il projetait le film polémique “La dernière tentation du Christ” de Martin Scorsese. Et je citais le Styx à Battant. Par un commentaire à cette note, Pierre Guillard s’est empressé de corriger en précisant qu’il s’agissait en fait du Building. Merci Pierre.
Les plus jeunes d’entre vous ignorent sans doute qu’il y avait, il y a quelques années, un cinéma dans la rue Proudhon, en face de la Poste. Il se trouvait dans l’immeuble qui abrite aujourd’hui le “Pop Hall”. A l’époque de sa construction par l’architecte Boucton dans l’entre deux guerres, cet immeuble avait étonné les Bisontins par sa hauteur et sa modernité . Du coup, en référence à ses grands frères américains, ils l’avaient surnommé “Le Building”, nom que prendra aussi le cinéma qui s’y installa. Curieusement, la partie supérieure de son entrée s’orne d’un bas-relief figurant une sorte d’Heïdi accompagnée d’un jeune montagnard dans un paysage de sapins. Pourquoi? Je ne sais pas au juste mais j’ai une piste: en 1938, ce bâtiment abritait, entre autres, le Consulat Suisse. L’un d’entre vous en sait-il plus? Si c’est le cas, n’hésitez pas à laisser un commentaire.

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© Besançon Info

Qui-Que-Quoi : En 1938, il y avait 7 cinémas à Besançon : le Building-Proudhon (rue Proudhon), le cinéma du Casino, le Central (rue des Granges, qui deviendra le Plazza), le cinéma-travail (rue Battant), le cinéma de l’Union (rue Ronchaux, cinéma catholique), le Rex (rue des Chaprais, qui deviendra Le Vauban) et le Stella (rue de Dole).

12.02.2006

De la première ligne de chemin de fer au TGV Rhin-Rhône

Cela s’est passé un 12 février. Très exactement durant l’année 1852. Une compagnie constituée de plusieurs hommes d’affaires bisontins et d’autres personnes apportant des capitaux extérieurs, obtenait ce jour-là l’autorisation de créer une ligne de chemin de fer reliant Besançon à Dijon. Mais, face à des difficultés de trésorerie, elle dut revendre sa concession au Paris-Lyon.
Le premier train partit le 7 avril 1856 de la gare Viotte qui, jusqu’à son bombardement lors de la Seconde Guerre Mondiale, avait cet aspect.

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154 ans plus tard, le train est plus que jamais d’actualité. En effet, on a appris il y a quelques jours, que la communauté urbaine de Lyon et le Conseil Régional Rhône-Alpes avaient accepté de participer au financement du TGV Rhin-Rhône. Ceci permet donc d’assurer la réalisation de ce grand projet ferroviaire qui concerne Besançon et la Franche-Comté.


En savoir plus sur la LGV Rhin Rhône : le site de Réseau Ferré de France.

03.02.2006

Quand à Besançon on construisait des voitures

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Jadis à Besançon, étaient fabriquées ... des automobiles. Pour ceux qui en douteraient, en voici la preuve formelle avec cette publicité extraite d’une plaquette sur la Franche-Comté publiée entre 1911 et 1913. A cette époque, les voitures “Théodore Schneider et Cie” étaient présentées au Salon de l’Automobile et participaient aux courses tant françaises qu’étrangères. De plus, elles étaient considérées “comme des voitures ne tombant jamais en panne”, “d’une belle ligne” et ‘”disposant d’applications techniques”.
C’est ce que l’on apprend en lisant le dernier numéro de “L’Ascenseur”, le petit journal du quartier Grette/Butte à Besançon. Celui-ci consacre en effet deux pages à l’ingénieur et fabricant d’automobiles Louis Ravel qui créa cette marque à Besançon avec deux associés avant de lancer en 1922 les voitures Ravel.

En savoir plus : Il suffit de se procurer le n°56 de janvier-février 2006 de L’Ascenseur ou de se reporter à l’ouvrage “Les automobiles de Besançon 1900-1930” par Marc Douez D’Ollandon et Raymond Dornier.
Rens. : Maison de Quartier Grette-Butte, 31 bis rue Brûlard à Besançon.
Tél.03.81.87.82.40. E-mail: mdq.grette@besancon.com.

09.01.2006

Besançon assiégée !

Cela se passait très exactement il y a 192 ans à Besançon. Fin décembre 1813, les armées russes, autrichiennes, prussiennes et suédoises alliées contre Napoléon avaient pénétré en France. Un corps autrichien venant de Suisse investit Besançon. Le 9 janvier 1814, le blocus de la ville fut effectif. Gouverneur de la place avec pleins pouvoirs, le général Marulaz (ci contre) prit les choses en main. Besançon résista à l’ennemi durant près de 4 mois, le siège n’étant officiellement levé que le 2 mai 1814 après l’abdication de Napoléon et le rétablissement de Louis XVIII sur le trône. Besançon mit près d’un demi-siècle pour effacer les préjudices matériels subis lors de ce siège.