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26.12.2005

Hommage à une cathédrale disparue

Aujourd’hui, c’est la Saint-Etienne. L’occasion de rappeler que jadis Besançon possédait, outre la cathédrale Saint-Jean, une cathédrale Saint-Etienne. Edifiée au XIe siècle à mi-pente de la colline de la Citadelle, à la place d’une église plus ancienne, elle abrita longtemps le “bénit Saint-Suaire” (dont je vous reparlerai un jour). Désaffectée en 1669 et transformée en magasin à munitions, elle fut incendiée en 1674 au moment de la conquête française par Louis XIV. Puis, Vauban la rasa complètement et éleva à son emplacement le front Saint-Etienne, le second des trois fronts de sa Citadelle.
Pour perpétuer le souvenir de la cathédrale disparue, la chapelle de la Citadelle fut elle aussi placée sous le vocable de Saint-Etienne.

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La chapelle Saint-Etienne à la Citadelle © Photo BesançonInfo

28.11.2005

Un portail du XVe siècle

Dans ma note du 23 novembre dernier, j’ai évoqué la “Déposition de croix” de Bronzino en indiquant que ce remarquable tableau florentin du XVIe siècle avait été offert par Cosme de Médicis à Nicolas Perrenot de Granvelle. Ce dernier avait placé ce chef d’oeuvre dans sa chapelle funéraire située à Besançon. Celle-ci se trouvait à l’intérieur de l’église des Carmes et la famille Granvelle y accédait depuis son palais par un passage couvert surplombant la ruelle des Carmes (actuelle rue de la Préfecture).
Attenante au couvent des Grands-Carmes, cette église des Carmes datant du XVe siècle a aujourd’hui perdu sa partie antérieure et son clocher. Mais son chevet, contre lequel se sont appuyées des boutiques dès 1782, est bien visible à l’angle de la Grande-Rue et de la rue de la Préfecture. Tout comme sa porte latérale, côté rue de la Préfecture.

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© Photo Jean-Paul Belot

21.11.2005

Au canard gourmand

23, rue de la République à Besançon. Gâteaux et chocolats s’alignent aujourd’hui dans la vitrine de la boutique d’Alain Ricot baptisée Le Chocolat Noir. Avant lui, Jacques Belin avait officié dans ses murs. Et avant ?
Une ancienne publicité retrouvée dans un journal régional indique que déjà en février 1937 se trouvait là une pâtisserie confiserie “tea room”. Curieusement, elle se nommait “Au canard gourmand”. Pourquoi donc ce nom de canard ? Quelqu’un le saurait-il ?

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17.11.2005

Du nouveau sur Besançon Info

Déjà 80 jours que Besançon Info existe, 80 jours au cours desquels il a reçu quelques 3655 visites.
Pour cette 80e note, je veux juste vous inviter à regarder de plus près les colonnes de la page d’accueil. Besançon Info s’est en effet enrichi hier soir. Aux liens institutionnels déjà en place (ils ont toutefois changé de côté pour passer à gauche) et à ceux des salles de spectacles, s’en sont ajoutés 18 autres. Classés en 4 rubriques, ils permettent de se connecter directement sans avoir à chercher l’adresse sur les sites internet de nos équipes de foot, hand et basket, sur les sites existants des comités de quartier de Besançon, et sur plusieurs sites amis d’ici ou d’ailleurs. Sans oublier, le “Besançon pratique” pour se soigner, se renseigner, se déplacer.
Et demain, Besançon Info inaugure une nouvelle catégorie “C’est qui ?”

12.11.2005

En mémoire de nos poilus de 1918

Hier, Besançon s’est souvenu de ses poilus morts pour la France. En ce jour anniversaire de l’Armistice de la Première Guerre Mondiale, une cérémonie s’est déroulée, comme chaque année, au Monument aux Morts. Vous n’ignorez sans doute pas que celui-ci se trouve en contrebas de la gare Viotte. Mais, avez-vous déjà pris le temps de le regarder en détail ?
Avez-vous vu qu’au centre figure une femme couronnée accompagnée d’un jeune garçon nu ? Il s’agit de la Ville de Besançon rappelant à cet enfant (symbole des générations futures) qu’il a un devoir de mémoire vis à vis des Bisontins qui se sont sacrifiés pour sa liberté et dont les noms sont gravés dans la pierre.
Avez-vous observé que les deux soldats qui se dressent de chaque côté, au premier plan, ne portent pas la même tenue ? Celui de gauche représente le fantassin parti en août 1914 en pantalon garance et coiffé d’un képi ; celui de gauche le poilu victorieux en uniforme de 1915, les jambes enserrées dans les bandes molletières réglementaires et la tête protégée par le casque Adrian.
Avez-vous remarqué la frise de têtes de boeufs qui court tout autour du monument ? Ce sont des “bucranes”, un motif ornemental employé dans l’Antiquité pour rappeler les victimes des sacrifices. Ils font référence aux 1531 Bisontins tombés pour la Patrie. Dans l’Entre-Deux-Guerres, certains assimilaient plutôt ces animaux aux victimes de la “boucherie” qui fut cette terrible guerre.

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© Photo Claude Bonnet

Qui-Que-Quoi : le Monument aux Morts de Besançon a été inauguré le 30 novembre 1924. Il est l’oeuvre de deux Grand Prix de Rome, l’architecte bisontin Maurice Boutterin résidant alors à Paris et le statuaire dijonnais Paul Gasq. Ceux-ci firent appel pour les deux soldats aux sculpteurs bisontins Albert Pasche et Georges Laëthier.
Sources : Docteur Claude Bonnet, “Les Monuments aux Morts dans le département du Doubs”, Editions Empreinte, 1998.

11.11.2005

Aujourd’hui congé !

On ne fait pas toujours ce que l’on veut sur le web. Vous le savez comme moi. Ce 11 novembre, Blogspirit, mon hébergeur, a effectué une maintenance afin d’améliorer encore ses services. Normal donc que vous n’ayez pu vous connecter sur www.Besanconinfo.com. Et moi, j’en ai profité pour me mettre en vacances. Prochaine note, le 12.

05.11.2005

Les anciennes bannières de Besançon

Jusqu’à la Révolution, Besançon était divisé en sept quartiers appelés “bannières”. Chacune d’elles avait ses propres armoiries. Celles-ci s’affichent depuis cet été sur le panneau installé sous le porche de l’hôtel de ville, place du Huit septembre dans le cadre de la valorisation de notre patrimoine. Y figurent aussi les armes de Besançon (que l’on retrouve sculptées sur la façade de l’hôtel de ville). Je vous en livre l’image et l’identification en langage compréhensible de tous. Normalement, elles se définissent en termes héraldiques mais c’est un peu compliqué à comprendre pour les néophytes dont je suis d’ailleurs.

On reconnaît donc de haut en bas et de gauche à droite :
- la bannière d’Arènes (lion accompagné de coquilles)
- les armes de Besançon (l’aigle et ses colonnes)
- la bannière de Chamars (la clef et les trois croissants)
- la bannière de Battant (bandes blanche et rouge)
- un carré bleu pour compléter la 9e case
- la bannière de Saint-Pierre (la clef)
- la bannière du Bourg (place du Marché) (le griffon)
- la bannière de Saint-Quentin (partie haute de la Boucle) (l’aigle)
- la bannière de Charmont (la croix fleurdelisée)

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© Photo Besancon Info.

Qui-Que-Quoi : Cet été ont été posés dans la Boucle et Battant 40 panneaux de signalétique du patrimoine de Besançon. Il s’agissait de la première tranche d’un projet mené sur trois ans. Fin 2007, 120 monuments, lieux ou statues de la ville disposeront donc d’un tel panneau sur lequel une image (dessin, photo de détail, document ancien) est encadré d’un texte en français, anglais et allemand. La première tranche a coûté 11 509€ à la ville de Besançon et 46 033€ au Conseil Régional de Franche-Comté partenaire de l’opération.

03.11.2005

Le chiffre de la semaine

Rien à voir avec la célèbre réplique “Dites 33” jadis prononcée chez le médecin ou la marque de produits V33 (franc-comtoise d’ailleurs puisque l’usine se trouve à Domblans). C’est juste le nombre de musées publics de Franche-Comté labellisés “Musées de France”. Eh bien, justement, ces 33 musées ont décidé de s’afficher ensemble sur le web. Tout simplement en concoctant un site internet unique où ils se présenteraient chacun indépendamment, mais se réuniraient pour signaler leurs expos et autres manifestations ou proposer des “petits plus”.
On y trouve, bien sûr, les 5 musées de Besançon, à savoir : le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, le Musée du Temps, le Musée Comtois, le Musée de la Résistance et de la Déportation, le Muséum d’Histoire Naturelle. A la rubrique “Nos musées”, chacun à leur tour, ils se racontent, dévoilent leurs oeuvres maîtresses, signalent leurs expos temporaires, recensent leurs ouvrages, donnent leurs horaires et tarifs. Si vous allez sur ce site, n’hésitez pas à cliquer sur l’onglet “à la découverte des collections”. Outre la présentation de coqs et girouettes conservées au musée Comtois, vous pourrez y consulter une série de photographies prises autour de 1879 et montrant le Besançon d’hier.

En savoir plus : www.musees-franchecomte.com