Besançon Info

Rien à voir avec la célèbre réplique “Dites 33” jadis prononcée chez le médecin ou la marque de produits V33 (franc-comtoise d’ailleurs puisque l’usine se trouve à Domblans). C’est juste le nombre de musées publics de Franche-Comté labellisés “Musées de France”. Eh bien, justement, ces 33 musées ont décidé de s’afficher ensemble sur le web. Tout simplement en concoctant un site internet unique où ils se présenteraient chacun indépendamment, mais se réuniraient pour signaler leurs expos et autres manifestations ou proposer des “petits plus”.
On y trouve, bien sûr, les 5 musées de Besançon, à savoir : le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, le Musée du Temps, le Musée Comtois, le Musée de la Résistance et de la Déportation, le Muséum d’Histoire Naturelle. A la rubrique “Nos musées”, chacun à leur tour, ils se racontent, dévoilent leurs oeuvres maîtresses, signalent leurs expos temporaires, recensent leurs ouvrages, donnent leurs horaires et tarifs. Si vous allez sur ce site, n’hésitez pas à cliquer sur l’onglet “à la découverte des collections”. Outre la présentation de coqs et girouettes conservées au musée Comtois, vous pourrez y consulter une série de photographies prises autour de 1879 et montrant le Besançon d’hier.

En savoir plus : www.musees-franchecomte.com

Les premiers que j’ai vus, étaient ceux qui s’occupaient de la plate-bande qui surplombe le petit ruisseau de l’esplanade des Droits de l’Homme, devant la mairie. C’était lundi matin. Ils sortaient de leur camion de superbes pots de chrysanthèmes rouges sangs et s’apprêtaient à les planter. Mardi matin, certains de leurs collègues ratissaient, place Flore, la terre du parterre qui entoure la statue de Flore. Les pots étaient tous prêts, attendant que leur heure soit venue. A 13h45, il y a belle lurette qu’ils étaient plantés, alors qu’une autre équipe (à moins qu'il ne s'agisse de la même) s’attaquait aux plates-bandes qui, à l’entrée du pont de la République, précédent le monument d’Hilaire de Chardonnet. En face, devant l’office de tourisme, l’affaire avait déjà été conclue, dans des tons de roses et blancs.
Vous l’aurez compris, les jardiniers du service Espaces Verts de la Ville de Besançon se mettent en quatre, en ce début de semaine, pour réaliser les nouvelles plantations. Celles qui reviennent chaque année aux alentours de la Toussaint et annoncent l’hiver qui approche. Prenez le temps de les regarder. Ne serait-ce que pour rendre hommage au travail de ces jardiniers et jardinières qui embellissent notre ville toute l’année et dont on ne parle pas souvent. Vous verrez aussi que les chrysanthèmes ne sont pas destinés qu’aux cimetières. Ils offrent une variété de type de fleurs (des grosses aux toutes petites), une grande diversité de ports (il y en a des grimpants, des rampants, etc), et développent toute une gamme de couleurs. Et, si vous êtes à pied, n’oubliez pas de les sentir.



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Quoi-Quand-Où : Puisque l’on parle aujourd’hui de plantations, signalons que la Communauté d’agglomération du Grand Besançon organise, en partenariat avec la Société d’horticulture du Doubs, ses “formations d’automne” aux techniques du fleurissement. Destinées aux habitants de l’agglo, trois séances consacrées respectivement à la rose, aux “belles de l’hiver” et au feuillage, se dérouleront à l’Orangerie municipale de Besançon (3, rue du Puits, derrière le cimetière de Saint-Ferjeux), les samedis 5, 19 et 26 novembre à 9h. Pour y participer, il faut obligatoirement s’inscrire au 03.81.65.07.00.
Le programme de ces formations est en ligne sur le site du Grand Besançon

Ça y est, les échafaudages qui encerclaient la fontaine de la place de la Révolution à Besançon, tout juste remontée, ont été retirés. Les détails de la riche ornementation de son vase monumental, qu’on entr'apercevait à travers les planches, apparaissent au grand jour révélant feuilles de lotus, têtes et pattes de lion, feuillages, etc. Les Bisontins s’arrêtent, la regardent, s’étonnent même de sa taille.
Curieusement, avant les travaux, personne n’y jetait un oeil. Sauf bien sûr quand son eau gelait, créant de féeriques décors de glace. Il faut dire qu’elle était masquée par l’ancien marché aux fruits et légumes. De plus, elle était bien sale et là où elle se trouvait, en contrebas de la place, elle paraissait beaucoup plus petite.

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Qui-Que-Quoi : Cette fontaine du milieu du XIXe siècle est l’oeuvre du bisontin Alphonse Delacroix, qui officiait comme architecte de la Ville de Besançon. Elle fut inaugurée le 2 décembre 1854 sur cette place appelée à l’époque place Labourey où d’autres fontaines l’avaient précédée. Dans “Mon Vieux Besançon”, Gaston Coindre nous apprend qu’en mai 1853 la pierre nécessaire à sa vasque, amenée par bateau, avait été débarquée à la gare d’eau de Chamars, puis “traînée par huit chevaux et quinze paires de boeufs” jusqu’à la place. Apparemment Coindre n’appréciait guère cette fontaine. Aussi ne manque-t-il pas de rapporter, avec délectation, que “ses jets supérieurs, fouettés par le moindre vent cinglaient, inondaient marchandes et clientes furieuses”. Tout comme il raconte que la masse en pierre gélive de 30000 kg juchée à 10 mètres au dessus du sol s’écroula le 10 avril 1860 entre 4 et 5 heures du matin sur la place, heureusement vide. “Le col du vase se rajusta au goût d’un tailleur de pierres ; et la fontaine, qui jusqu’alors figurait le compotier d’une table d’hôtes de géants, fut baptisée le chandelier”, ajoute-t-il. Un surnom oublié depuis longtemps !

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“Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré”. Cette phrase fut gravée dans une dalle. Laquelle dalle fut scellée le 17 octobre 1987 sur la place du Trocadéro à Paris par le Père Joseph Wresinski (fondateur du Mouvement International ATD Quart Monde), en présence de 100 000 défenseurs des Droits de l’Homme de tous pays, toutes conditions et toutes croyances.
Cette phrase a fait le tour du monde. Elle a par exemple été reproduite au pied de l’ancien mur de Berlin, à Manille, au Burkina-Faso, au Canada, devant le parlement européen de Bruxelles et le conseil de l’Europe à Strasbourg, devant le siège des Nations Unies à New-York, sur la place de la basilique Saint-Jean de Latran à Rome, devant la Maison des esclaves de l’Ile de Gorée à Dakar, mais aussi à Gand, Lisbonne, Roubaix, Saint-Denis de la Réunion, La Flêche, Toulon, Marseille, etc.
Depuis quelques jours, cette même phrase est inscrite en lettres rouges sur le muret qui borde le petit ruisseau de la place des Droits de l’Homme à Besançon (le parvis de la mairie). Elle a été très officiellement inaugurée lundi dernier à l’occasion de la journée mondiale des Droits de l’Homme.

Depuis mercredi dernier, les petits Bisontins disposent d’une nouvelle aire de jeux. D’un coût de 100 000 € et d’une surface de 350 m2, celle-ci se trouve dans le parc de la Gare d’Eau qui, curieusement, était jusqu’alors dépourvu de jeux pour enfants. Destinée au 2-12 ans, elle combine balançoires, toboggans, jeux pour se suspendre et grimper dans l’esprit des accrobranches. S’y ajoute un parcours didactique constitué de panneaux colorés (écrits également en braille) et qui, énigme après énigme, conduit à une longue vue.
Aménagée par le Conseil Général du Doubs, propriétaire des lieux, cette aire de jeux n’a pas été conçue arbitrairement. Avant d’engager les travaux, une réunion de concertation a été organisée avec plusieurs élus et des représentants des comités de quartier, des écoles maternelles et primaires, des associations de parents d’élèves, des crèches et des haltes-garderies, ainsi que des membres de l’association des paralysés de France.

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QUI-QUE-QUOI :
Le parc de la Gare d’Eau occupe une partie de l’ancienne promenade du Grand Chamars (je vous en parlerai un jour plus en détail car c’était avant la Révolution l’une des plus belles promenades de France !). Il tire son nom de l’installation au XIXe siècle à cet emplacement d’une “gare d’eau”, vaste bassin utile à la navigation en lit de rivière. En 1967, la construction du boulevard De Gaulle sépare cette partie, alors en friche, de Chamars. A cette époque, on envisage d’y établir une cité administrative. Finalement, c’est en 1982 qu’est décidé d’utiliser une partie du terrain pour aménager un petit parking et édifier l’hôtel de police et les bâtiments de France 3, tandis qu’une surface importante est réhabilitée en espace vert. A noter que le parc de la Gare d’Eau n’est pas une propriété de la Ville de Besançon mais appartient au Conseil Général du Doubs.

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Heureux était Jean-Jacques Visse, jeudi soir. Ce jour-là, en présence de nombreux clients et amis, le directeur du Mercure Besançon Parc Micaud inaugurait le nouveau décor du Vesontio, le restaurant de son hôtel. Jadis renommée, cette table bisontine avait perdu bien de son éclat au fil des décennies et ledit Directeur avait à coeur depuis quelques années de lui redonner son panache. Dans l’assiette bien sûr, mais aussi sur les murs. D’où l’idée de personnaliser la salle en la plaçant sous le signe du temps, une valeur sûre de la ville. Travaillant avec Joëlle Mauheran, conservatrice du musée du Temps à Besançon, l’équipe du Mercure a opté pour une déclinaison photo de la Leroy 01, la “montre la plus compliquée du monde” plus connue sous le nom de “La Lucie”. La petite toquante a investi totalement les lieux offrant, sous leurs meilleurs jours et sans besoin d’une loupe, tous ses détails. Rappelons que cette pièce maitresse du musée du Temps, conçue à Besançon de 1897 à 1904 par la maison Leroy pour un collectionneur portugais, est un véritable chef-d’oeuvre de mécanique comptant 975 pièces réparties sur quatre étages et fournissant une multitude d’indications.

Quoi-Où-Quand :
* restaurant le Vesontio - 3 avenue Droz à Besançon. Tous les jours sauf samedi et dimanche midi. Tél. : 03.81.40.34.34 - www.accorhotels.com.
* musée du Temps - 96, Grande-Rue à Besançon. Du mercredi au dimanche, de 13h à 18h. Tél. : 03.81.87.81.50 - www.musees-franchecomte.com (rubrique “nos musées”).

29 août-29 septembre. Le blog Besançon Info a déjà un mois. Des bébés lions de la Citadelle à l’expo Le Corbusier organisée par le Conseil Général du Doubs, des dragons de pierre de la rue Moncey à l’ouverture de la boutique littérature jeunesse des Sandales d’Empédocle, des travaux de la place de la Révolution aux Mots Doubs, des statues du palais de Justice aux articles sur Besançon publiés dans la presse nationale ou suisse, de l’anniversaire de la Libération au programme mensuel de sorties choisies..., jour après jour et note après note, mon propos a glissé d’un sujet d’actu à un événement culturel, de la vie de nos commerces à des détails de notre patrimoine, d’un flash historique à ce que la Presse dit de Besançon hors de ses murs. Et ce n’est pas fini. Au contraire, ce premier mois n’est qu’un début. Besançon Info va continuer son agréable mission de vous informer au rythme d’une note par jour, de ce qui se passe à Besançon, au gré de mes envies, de mes balades dans la ville, des expos que j’ai vues, des infos en ma possession, etc. Et toujours sans aucune prétention d’exhaustivité et en toute subjectivité.
Bien qu’encore quelque peu confidentiel, Besançon Info a eu, au fil de ces 30 jours, près de 900 visites. Une fréquentation bien encourageante qui je l’espère va s’amplifier peu à peu. Je compte d’ailleurs sur vous pour en parler à vos parents, vos amis, vos collègues. Merci d’avance.

Une porte les sépare. Au 95, Grande-Rue à Besançon, la librairie Les Sandales d’Empédocle a pignon sur rue depuis plusieurs années. Mais, à compter du 8 septembre 2005, au 97, se trouve ... Les Sandales d’Empédocle, version enfant. Cette seconde boutique, toute rouge et jaune, n’est emplie que de livres pour les bambins et les ados. Du livre en tissu pour les bébés à la BD, en passant par les romans, les contes et légendes, les livres d’images qui se déplient ou les ouvrages pour s’initier aux sciences, à l’art ou à l’histoire, on y trouve réellement de tout, pour tous les goûts et tous les âges.