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11.02.2006

Première flambée à la chaufferie bois de Planoise

Vous l’avez peut-être déjà remarqué, rue de Dole, juste devant l’usine d’incinération. Récemment sorti de terre, ce bâtiment de béton, de verre, de métal et de bois est l’oeuvre de l’architecte et urbaniste C. Schouvey. Très intéressant architecturalement et faisant de nuit l’objet de jeux de lumières, il abrite la nouvelle chaufferie bois de Besançon, l’une des plus grosses de France. D’une puissance de 6 MW, celle-ci alimentera prochainement en chauffage et eau chaude sanitaire 2500 logements de Planoise (17 à 18% des besoins en chaleur de ce quartier). Chaque année, sa fosse à bois absorbera par moins de 13000 tonnes de bois, soit 200 tonnes par jour. Un bois qui, dans le cadre d’une convention avec l’ONF, proviendra de la forêt de Chaux et du syndicat des Grands Bugnoz qui gère des forêts à quelques kilomètres de Besançon.
Hier à 16 heures, notre maire a, très officiellement, allumé la chaufferie. Cette “première flambée” lance le préchauffage qui durera une dizaine de jours. Montant progressivement en puissance, la température permettra ainsi le séchage du réfractaire qui tapisse les parois intérieures de l’ensemble four-chaudière. Ensuite, la chaufferie pourra pleinement jouer le rôle qui lui est dévolu.

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© Besançon Info

Qui-Que-Quoi : Cette chaufferie bois a coûté 4 millions d’euros HT à la Ville qui s’est vu aidée financièrement par l’ADEME, le Conseil Général du Doubs, le Conseil Régional de Franche-Comté et l’Etat. Elle permettra d’économiser, chaque année, plus de 3300 tonnes de fuel et d’éviter le rejet de plus de 10000 tonnes de gaz carbonique. Enfin, ce choix de privilégier le bois énergie ne peut qu’être bénéfique au développement économique de la filière bois comtoise.

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09.02.2006

Adresses gourmandes

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Depuis quelques jours, le centre-ville de Besançon s’est enrichi d’une nouvelle pâtisserie chocolaterie baptisée “Aux Chocophiles Heureux”. On trouve cette alléchante boutique au 54 rue des Granges, là où la pâtisserie Vaufrey avait laissé place à une enseigne de chocolats belges puis à une maroquinerie. Venus d’Ornans, Christophe Fleury (maître artisan chocolatier pâtissier glacier) et son épouse Carole y proposent chocolats, entremets, glaces, petits fours, pâtes de fruits et quelques originales viennoiseries. Chaleureux avec ses murs en bois, le magasin présente la particularité de dévoiler, derrière une grande vitre, le laboratoire où Christophe fabrique sous les yeux des clients ses gâteaux et chocolats. Il ne se cache pas non plus des passants, puisque ce laboratoire donne par une grande vitrine sur la rue.
On ne peut que se féliciter de cette nouvelle adresse gourmande dans la Boucle en ces temps où les pâtisseries ne s’y comptaient plus que sur les doigts d’une seule main.
A noter aussi dans le registre gourmandise l’ouverture de Marie. En lieu et place de la Rôtisserie d’Enfer à l’angle de la Grande-Rue et de la rue des Boucheries, cette viennoiserie aligne croissants, brioches, gâteaux, sandwichs et pains divers.

Carole et Christophe Fleury dans leur pâtisserie chocolaterie “Aux Chocophiles Heureux" © Besançon Info.

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23.01.2006

Visite en ligne de l’Observatoire de Besançon

J’ai récemment appris qu’à Besançon, nous avions un “pavillon de l’équatorial coudé”? Quel nom curieux! En fait, l’équatorial coudé n’est autre qu’un instrument employé en astronomie. Logiquement donc, il se trouve à l’Observatoire, dans un bâtiment auquel il a donné son nom. Juste à côté se dressent le pavillon de la méridienne et celui de l’astrographe. Cet ensemble d’édifices construits à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle constitue un véritable patrimoine. A tel point qu’ils se sont vus protégés au titre des Monuments Historiques le 1er août dernier. De plus, des fiches les concernant ont été mises en ligne fin décembre par le Service régional de l'Inventaire Général de Franche-Comté sur le site du ministère de la Culture. On peut donc désormais découvrir les richesses de l’Observatoire de Besançon sur le net via une “visite guidée” qui s’agrémente d’une sélection de cinquante-neuf photographies, complétée d’un album riche de deux cent soixante huit clichés. L’adresse est un peu longue. Le plus simple est que vous cliquiez sur ce lien.

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© Besançon Info.

Qui-Que-Quoi : l’Observatoire de Besançon fut créé en 1878 par décret présidentiel. Il est bien sûr astronomique et météorologique. Mais sa singularité réside dans le fait qu’il est aussi “chronométrique”. Une demande spécifique des horlogers locaux qui, pour concurrencer la production suisse, avaient besoin d’un établissement pouvant leur donner l’heure exacte. N’oublions pas qu’à la fin du XIXe siècle, Besançon était capitale française de la montre.

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06.01.2006

Quand les rois mages firent étape à Etrabonne

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© Photo BesançonInfo

Aujourd’hui, 6 janvier, c’est traditionnellement la date de l’Epiphanie. Synonyme de galette, l’Epiphanie est aussi et surtout la fête religieuse qui commémore l’adoration des trois Rois Mages, venus d’Orient en suivant une étoile jusqu’à la crèche de Béthléem où était né l’enfant Jésus. Ils lui apportaient l’or, l’encens et la myrrhe.
Curieusement, sur le chemin du retour, Gaspard, Melchior et Balthazar accompagnés de leur suite passèrent par Etrabonne, petit village des environs de Besançon! (on se demande bien ce qu’ils étaient venus faire par là!). La légende locale raconte en effet que tous trois se seraient désaltérés à l’eau d’une fontaine réputée guérir certains maux. Le premier l’aurait trouvé “bonne”, le second “assez bonne” et le troisième “très bonne”. En souvenir, le village pris ce nom, vite transformé en “Etrabonne”.

sources : Dictionnaire des communes du Doubs, notice Etrabonne, Cêtre, 1984.

02.01.2006

Cherchez la bague

Vous la reconnaîtrez à son “selflock” : une bague métallique qui, à l’image de celle de la saucisse de Morteau, est gage de son authenticité. La galette primeur est arrivée chez les boulangers pâtissiers du Doubs, dont bien évidemment ceux de Besançon.
Pour la seconde année, l’Union patronale de la boulangerie du Doubs a en effet souhaité se démarquer de la grande distribution et des enseignes. Ses adhérents ne commercialisent leurs galettes “maison” qu’à compter du mois de janvier. Fabriquées de manière artisanale et cuites le jour même de leur vente, celles-ci cachent cette année des fèves originales. Confectionnées par l’entreprise haut-saônoise Prime en collaboration avec la Maison de la Réserve de Labergement Sainte-Marie, elles figurent des mammifères de Franche-Comté.
Alors, galette comtoise ou frangipane ?

Qui-Que-Quoi : Les puristes devront attendre vendredi pour en manger. La galette des rois est en effet le gâteau de l’Epiphanie et cette fête religieuse est traditionnellement fixée au 6 janvier, même si pour des raisons commerciales elle a été décalée en France au premier dimanche qui suit le 1er janvier.

00:05 Publié dans C'est nouveau | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Besançon

30.12.2005

Un meurtre à Besançon

Bourgeoise bisontine sans histoire, Marie-Hélène a été assassinée dans son appartement dominant la promenade Micaud. L’enquête est confiée aux policiers locaux qui explorent plusieurs pistes. Pas d’affolement : il ne s’agit pas d’un vrai meurtre. Celui-ci n’est qu’imaginaire et est le sujet du premier “polar” d’Eveline Toillon, plus connue pour ses ouvrages sur le patrimoine et l’histoire de Besançon.
L’auteur signe ici un original petit livre “touristico-policier” agréable à lire. A l’intrigue, se mêlent en effet de nombreuses descriptions de quartiers ou monuments de Besançon, éléments historiques à l’appui.

Qui-Que-Quoi : Eveline Toillon, “Soupçons à Besançon”, Editions Allan Sutton. En vente en librairie pour 11€.

02:00 Publié dans C'est nouveau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

29.12.2005

Pour ressusciter un funiculaire défunt

Il a cessé d’effectuer l’ascension de la colline de Bregille le 27 mai 1987. Sept mois plus tard, ses deux cabines étaient démontées pour éviter des dégradations ou la présence de squatters, dans l’attente de réparations. Mis en service en 1912, le funiculaire de Bregille s’apprêtait, après 75 années de bons et loyaux services, à être relégué aux oubliettes. Mais pas pour tout le monde. Presque 18 ans plus tard, une association vient de voir le jour. Tout simplement baptisée “Les amis du funiculaire de Besançon”, elle a pour but la restauration du funiculaire, son insertion dans un projet visant à sa réhabilitation et sa mise en valeur.
Première grande manifestation organisée par l’association : une conférence-débat le mercredi 18 janvier 2006 à la Maison de quartier de Bregille (8bis, chemin des Monts de Bregille à Besançon) à 20h30 sur le sujet “Le Funiculaire de Bregille - Histoire et perspectives d'avenir." Ouverte bien sûr à tous.

En savoir plus : Né bien avant l’association, un blog est consacré au funiculaire de Besançon. Voici son adresse : http://lesamisdufuniculaire.hautetfort.com. Vous y trouverez des éléments historiques, des photos et des témoignages sur le funiculaire, ainsi que les coordonnées de cette toute nouvelle association bisontine.

21.12.2005

La Sirène ouvre le bal

C’est joli, drôle et coloré. Concocté par l’artiste Dolois Pierre Duc qui ne manque jamais d’imagination et réalisé par les Ateliers Décors d’Alternatives Chantiers Franche-Comté (employant prioritairement des femmes en situation d’exclusion sociale et professionnelle), le Bal de la Sirène se danse sur le bassin de la Gare d’Eau à Besançon jusqu’à mi-février. Reine de ce ballet nautique, la sirène a convié ses amis à une folle sarabande. Gros poissons, hippocampe, pieuvre, oiseaux, méduse, tortue, libellule, pingouins, salamandre ou papillon, 32 de ses compagnons ont répondu à l’invitation.
Dans 2 mois, tout ce petit monde en résine quittera la Gare d’Eau pour d’autres horizons. Mais cette excellente initiative qui fait rimer art et insertion aura montré que ce bassin gagne à être animé de la sorte. Espérons que cette expérience réussie ne restera pas sans lendemain.

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Détail du Bal de la Sirène © Photo BesançonInfo

Où-Quand-Comment : Le Bal de la Sirène, parc de la Gare d’Eau à Besançon, ouverture permanente et gratuite. A voir jusqu’à mi-février. Sur place, des panneaux expliquent la démarche qui a guidé cette réalisation et présentent les acteurs et partenaires de cette opération.

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