Besançon Info

Tous les ans, Noël est prétexte à concerts. Cette année ne déroge pas à la règle. En effet, demain le Choeur Schütz assisté de l’Ensemble instrumental baroque, sous la direction de Jean Mislin, propose d’entendre “L’Histoire de la Nativité” d’Heinrich Schütz et “La messe de minuit” de Marc-Antoine Charpentier.
Mardi, c’est Contre Z’ut (choeur et orchestre) qui se produit dans le “Requiem de Mozart”, version de Rio 1821. A noter que ce concert est parrainé par le Rotary club Besançon et que les bénéfices permettront de financer des actions humanitaires.

Où-Quand-Comment :
- samedi 16 décembre à 20h30, “concert de Noël” du Choeur Schütz, cathédrale Saint-Jean, rue de la Convention à Besançon. Tarif 15€ (réduit 10€). Location chez Cart, Forum et à l’office de tourisme de Besançon.
- mardi 19 décembre à 20h45, “Requiem de Mozart” par Contre Z’ut, église Saint-Joseph, avenue Villarceau à Besançon. Tarif 20€ (réduit 12€). Location chez Biétry musique et à l’office de tourisme de Besançon.

Durant plus de 100 ans, elle se dressa fièrement au bout du boulevard Diderot à Besançon et vit défiler en ses murs des régiments d’appelés. Dans quelques jours, il ne restera plus qu’un amas de terre, de pierre et de métal de la Caserne Lecourbe. La grue la grignote petit à petit et bientôt le terrain libéré permettra la construction de nouveaux logements.
C’est un peu du passé militaire de notre ville qui disparaît. Espérons que dans 100 ans, les Bisontins ne nous reprocheront pas d’avoir laisser démolir ce patrimoine des premières années du XXe siècle. Mais après tout, personne ne nous a demandé notre avis.

Qui-Que-Quoi : la Caserne Lecourbe, appelée aussi Caserne des Chaprais ou Caserne de la Manutention avait été construite à partir de 1901. Destinée à l’origine à remplacer la “manutention militaire” de la rue Saint-Pierre (l’actuel Centre Pierre Bayle), elle abritait il y a 20 ans le centre de préparation militaire inter-armes, ainsi que les bureaux de documentation des carrières de la marine et d’Air-informations.

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Bien rangés derrière deux grandes vitres, 250 robots ont investi la petite salle d’exposition du musée du Temps, au rez-de-chaussée du palais Granvelle à Besançon. Appartenant à un collectionneur privé, ces jouets de toutes tailles et tous styles (de ceux qui font rire à ceux qui feraient presque peur) côtoient jeux de plateau sur l’espace et cosmonautes.
Ces robots datent de la seconde moitié du XXe siècle. De quoi rappeler des souvenirs d’enfance à bien des parents qui amèneront leurs bambins voir cette exposition.

Où-Quand-Comment : exposition “Robots à la folie”, musée du Temps, palais Granvelle, 96 Grande-Rue à Besançon, jusqu’au 14 janvier 2007. Tous les jours sauf les lundis, le 25 décembre et le 1er janvier. Du mardi au samedi de 9h15 à 12h et de 14h à 18h. Le dimanche de 10h à 18h. Entrée libre.

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Qui ne connaît pas à Besançon la “Salle de l’ancienne poste”. Face à l’église Saint-Maurice, cette longue pièce qui s’ouvre sur la Grande-Rue accueille semaine après semaine des expositions, la plupart du temps de peintres amateurs. Désormais, son nom s’affiche en lettres rouges sur le bâtiment... un nom quelque peu modifié. En le lisant on découvre en effet que la “salle” a fait l’objet d’une promotion et est devenue “galerie”.
Rouge elle aussi, une enseigne lumineuse est venue s’accrocher à sa façade. Elle figure tout naturellement une palette surmontée d’un pinceau.

Qui-Que-Quoi : la Galerie de l’ancienne poste ne se nomme pas ainsi sans raison. Il y avait là, jadis, tout simplement un bureau de Poste.

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Il n’est sorti que jeudi et déjà 200 exemplaires ont été vendus. Si ”L’intriguant calendrier de Castan” part comme des petits pains, ce n’est pas seulement parce que les commerçants installés dans la toute petite rue Victor Hugo à Besançon s’y dévoilent au fil des mois, nus pour les uns, fort peu vêtus pour les autres. C’est surtout parce que tous les bénéfices de sa vente seront reversés moitié au Téléthon, moitié à l’association de lutte contre la sclérose tubéreuse de Bourneville. Une maladie génétique rare (elle touche une naissance sur 6000) dont est atteint Adriano, 19 mois, le fils de Sam le pizzaïolo du Mocambo Lounge qui a eu l’idée de ce calendrier.
Pour Adriano et les autres enfants qui souffrent de cette maladie, Bruno de la boutique Square, Michèle, Lucie, Jean-Louis et Anthony de la boulangerie Marconnet, Virginie et Lilian du restaurant l’Astro-gourmand, Alain et Sergio du Mocambo Lounge ainsi que Cathy et Brice ont accepté de se déshabiller et ont posé, comme Sam lui-même, devant l’objectif du photographe bisontin Jean-Christophe Genisset. Désormais c’est au tour des Bisontins de mettre la main à la poche pour acquérir ce calendrier noir et blanc qui, rassurez-vous, demeure très décent.

Qui-Que-Quoi : “L’intriguant calendrier de Castan” 2007 est en vente 10 euros (vous pouvez aussi donner davantage si vous le souhaitez) au profit de l’association “Les Dessous de Castan”. Tous les bénéfices seront reversés au Téléthon et à l’association de lutte contre la sclérose tubéreuse de Bourneville.
On le trouve à Besançon chez les commerçants qui ont posé :
- Restaurant Le Mocambo Lounge, 13 rue Victor Hugo.
- Restaurant L’Astro-Gourmand, 11 rue Victor Hugo.
- Boulangerie Marconnet, 6 rue Victor Hugo.
- Square, 15 rue Victor Hugo.
Mais aussi dans les commerces et restaurants suivants :
- Restaurant George’s, 128 Grande-Rue.
- Salon de coiffure Cassiopée, 132 Grande-Rue.
- Bureau de tabac Le Brazza, 136 Grande-Rue.
- Aux belles étoffes, 2 rue de la Convention.
- Restaurant Au’grillon, 1 rue proudhon.
- West 66, 10 rue Pasteur.
En savoir plus : Association “Les dessous de Castan”, Sam au 03.81.81.81.19.06.

Elle aurait dû être ouverte hier à 17 heures. Mais la pluie quasi-permanente a changé la donne. Trop dangereux!
Ce n’est donc qu’à partir d’aujourd’hui, samedi 9 décembre à 10 heures (sauf météo épouvantable) que la patinoire extérieure, installée pour Noël sur la promenade Granvelle à Besançon, sera accessible aux Bisontins, petits et grands. S’étendant sur 300 m2, cette piste glacée offre 50 m2 de plus que l’an passé lorsqu’elle se trouvait sur la place de la Révolution. Moyennant 2 euros, location de patins comprise (il y en a 300 paires de toutes tailles ainsi que 30 patinettes), les amateurs de glisse pourront s’y élancer durant environ 1h30. Une somme que les enfants de moins de 1,20 mètre n’auront pas à payer... pour eux c’est gratuit.
A noter que ce week-end, toutes les recettes seront reversées par la Ville au Téléthon. Alors, courez-y.

Où-Quand-Comment : patinoire extérieure, promenade Granvelle à Besançon, jusqu'au 1er janvier 2007 au soir. Attention les horaires diffèrent selon les jours. Ils sont consultables sur le site de la Ville.

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L’architecte Claude-Nicolas Ledoux ne fut pas le seul à disparaître en 1806. Jean-Honoré Fragonard s’est lui aussi éteint, il y a tout juste deux siècles.
Alors que les manifestations du bicentenaire du décès de Ledoux viennent de s’achever dans le Doubs, il était temps pour Besançon de rendre hommage au grand peintre avant que l’année s’achève.
Quel lien entre Besançon et Fragonard, né à Grasse et mort à Paris, me direz-vous?
La réponse se découvre depuis hier au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon avec une très belle exposition de 94 dessins et 3 peintures de ce grand maître du XVIIIe siècle. 97 oeuvres qui toutes appartiennent à la Bibliothèque Municipale et au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Notre ville peut en effet se targuer de posséder l’une des deux plus importantes collections de Fragonard, l’autre étant conservée au musée du Louvre. Notre collection couvre toutes les époques de sa carrière, révèle l’utilisation de diverses techniques et dévoile des sujets très variés. Car il ne faut surtout pas croire que Fragonard n’a croqué que des scènes libertines qui aujourd’hui font sa renommée. Il fut notamment un remarquable paysagiste comme le prouve l’exceptionnelle série de sanguines des jardins de la villa d’Este à Tivoli, l’une des richesses de cette collection bisontine.

Où-Quand-Comment : “Les Fragonard de Besançon”, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, place de la Révolution à Besançon, jusqu’au 2 avril 2007. Tous les jours sauf le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier.
Lundi, mercredi, jeudi, vendredi, de 9h30 à 12h et de 14h à 18h, le week-end de 9h30 à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 20h.
Et n’oubliez pas: c’est gratuit le dimanche.

© Besançon Info. “Tête de jeune fille avec bonnet” (en haut) et quelques sanguines de la Villa d’Este à Tivoli (en bas) - collection Musée des Beaux-arts et d'Archéologie de Besançon.

A votre avis, c’est quoi ce bâtiment?
Eh bien, non... ce n’est pas la préfecture de Besançon. Il s’agit en fait de la gare de la ville anglaise de Huddersfield, dans le Yorkshire. Curieuse ressemblance n’est-ce pas!

Ce bas-relief finement sculpté dans le tilleul est l’une des 25 pièces qui composent la sculpture sur bois que le district de Kirklees a offerte samedi dernier à la population bisontine pour marquer les 50 ans de son jumelage avec notre ville (l’anniversaire a été en fait fêté l’an passé). Oeuvre de plusieurs artistes qui ont conjugué leurs talents et la minutie de leur travail, ce grand tableau a été installé pour l’instant en haut de l’escalier de l’hôtel de ville de Besançon, juste à coté de la salle du Conseil Municipal. Outre divers bâtiments ou ouvrages d’art majeurs du district de Kirklees (l’hôtel de ville de Dewsbury, le viaduc de Lockwood, le centre commercial de Kingsgate, Castle Hill, l’ancienne halle de la laine de Huddersfield ou son université, l’église de Hartshead, le stade Galpharm, etc.), il figure les armes du district, la rose du Yorkshire, une lampe de mineur, des randonneurs, des joueurs de cricket. Sans oublier... une scène de rugby car dès 1894 fut décidé à Huddersfield de renoncer au rugby à 15 pour former une ligue semi-professionnelle à 13.

Qui-Que-Quoi : Jumelé à Besançon, le district anglais de Kirklees regroupe 11 communes et compte une population de 391000 habitants. Ses villes les plus importantes sont Huddersfield, Dewsbury et Batley.

© Besancon Info : La gare de Huddersfield (en haut). L’université de Huddersfield, la rose du Yorkshire, détail des armes de Kirklees, détail de Tunnel End (à droite). L’oeuvre entière (en bas).