Besançon Info

Je me suis trompée. Dans la note du 25 février dernier, j’ai rappelé l’attentat dont avait été victime un cinéma bisontin en 1988 alors qu’il projetait le film polémique “La dernière tentation du Christ” de Martin Scorsese. Et je citais le Styx à Battant. Par un commentaire à cette note, Pierre Guillard s’est empressé de corriger en précisant qu’il s’agissait en fait du Building. Merci Pierre.
Les plus jeunes d’entre vous ignorent sans doute qu’il y avait, il y a quelques années, un cinéma dans la rue Proudhon, en face de la Poste. Il se trouvait dans l’immeuble qui abrite aujourd’hui le “Pop Hall”. A l’époque de sa construction par l’architecte Boucton dans l’entre deux guerres, cet immeuble avait étonné les Bisontins par sa hauteur et sa modernité . Du coup, en référence à ses grands frères américains, ils l’avaient surnommé “Le Building”, nom que prendra aussi le cinéma qui s’y installa. Curieusement, la partie supérieure de son entrée s’orne d’un bas-relief figurant une sorte d’Heïdi accompagnée d’un jeune montagnard dans un paysage de sapins. Pourquoi? Je ne sais pas au juste mais j’ai une piste: en 1938, ce bâtiment abritait, entre autres, le Consulat Suisse. L’un d’entre vous en sait-il plus? Si c’est le cas, n’hésitez pas à laisser un commentaire.

© Besançon Info

Qui-Que-Quoi : En 1938, il y avait 7 cinémas à Besançon : le Building-Proudhon (rue Proudhon), le cinéma du Casino, le Central (rue des Granges, qui deviendra le Plazza), le cinéma-travail (rue Battant), le cinéma de l’Union (rue Ronchaux, cinéma catholique), le Rex (rue des Chaprais, qui deviendra Le Vauban) et le Stella (rue de Dole).

C’est tout simplement le nombre de mois depuis la naissance de www.besanconinfo.com, le 29 août 2005.
Eh oui, déjà 6 mois, comme le temps passe vite. Ce qui correspond à 185 notes, 57 commentaires et 213 votants ayant donné leur avis sur “Besançon, pour vous c’est ?”. Je voulais d’ailleurs l’arrêter à 200 votants, mais je suis passée à 204 sans m’en apercevoir. Il va donc rester encore quelque temps en ligne, le temps d’arriver à un nouveau compte rond.
6 mois, ce sont aussi 13819 visites. Alors, merci à tous ceux qui s’intéressent à Besançon Info et en parlent autour d’eux. Cela ne peut que me conforter à continuer la mission que je me suis confiée: vous informer au jour le jour de ce qui peut bien se passer chez nous, à Besançon.
Donc, c’est décidé... je continue. Alors à demain pour une nouvelle note.

Vous voulez tout savoir de la vie des crapauds et des grenouilles dans notre région! Ne manquez pas la soirée proposée mardi par le Groupe Naturaliste de Franche-Comté (GNFC). Celle-ci débute par la projection d’un film documentaire sur ce sujet signé du cinéaste animalier Jean-Philippe Macchioni et se poursuit par un débat en sa présence.
Et si vous ne savez pas quoi faire ce samedi après-midi, sachez que le GNFC organise trois sorties sur les traces des chamois et autres mammifères. L’une d’elle démarre de l’église de Deluz, à seulement quelques kilomètres de Besançon.

© Daniel Bouvot.

Ou-Quand-Comment :
- “Chamois et traces de mammifères”, samedi 4 mars à 13h30, RV à l'église de Deluz. Contact Alain Fonteneau au 03.81.50.49.75.
- “Le crapaud et la grenouille”, mardi 7 mars à 20h30 au Centre Pierre Mendès-France, 3, rue Beauregard à Besançon.
Rens. au 03. 81.50.43.10 ou sur le site internet du GNFC.

Il y a quelque temps que je n’étais pas sortie de Besançon, en direction de la côte de Morre. D’où ma surprise vendredi dernier de découvrir la Porte Taillée presque neuve! Au retour, je n’ai pas manqué de m’arrêter pour la photographier. Histoire de la montrer à ceux d’entre vous qui ne l’auraient pas encore revue depuis son récent lifting.

© Besançon Info.

Qui-Que-Quoi : La Porte Taillée de Besançon fut à l’origine creusée par les Romains, dans le contrefort du rocher de la Citadelle, pour permettre à l'aqueduc, amenant l’eau depuis Arcier, de pénétrer dans la ville. En 1550, Charles Quint la fera fortifiée d’une petite tour. Elle sera beaucoup plus tard élargie pour laisser passer les véhicules.

On ne change pas une formule qui gagne. Pour la 6e année consécutive, les membres du Rotary-Club Besançon-Castan seront présents, ce premier samedi du mois de mars, dans le hall d’entrée des deux supermarchés Carrefour de la ville pour une grande vente de pots de primevères, menée en partenariat avec l’Association Franche-Comté Horticole. Ces pots de 10 cm de diamètre produits par des horticulteurs locaux sont vendus au prix de 2 euros. Le bénéfice permettra, en partenariat avec l’Association du Centre de Loisirs du Barboux du quartier Saint-Claude et diverses associations tournées vers l’enfance, de financer des jours de loisirs - activités sportives ou journées de vacances à la Colonie du Barboux - à de petits bisontins de milieux défavorisés.

Où-Quand-Comment : samedi 4 mars 2006, hall d’entrée des galeries marchandes des supermarchés Carrefour Valentin et Carrefour Chalezeule, de 8h30 à 19h30.

Diffusé ce soir à 20h55 sur France 3, le documentaire “A l’école des palaces” titre sa première partie “L’apprentissage de l’excellence”. Et pour parler de l’apprentissage de cette excellence en matière hôtelière passe par Besançon. Histoire de suivre des élèves du Cours Hôtelier de la Grande-Rue. Cet établissement privé fort réputé, que beaucoup de Bisontins nomment encore, à tort, l’école de Madame Cheval, apprend en effet chaque année à des jeunes gens et jeunes filles à recevoir, le plus professionnellement possible, les clients des palaces.

Qui-Que-Quoi : Véritable institution, le Cours hôtelier de Besançon fut fondé le 16 août 1916, en pleine guerre mondiale pour former les filles des hôteliers comtois alors que l’hôtellerie laissait justement à désirer dans notre région. La première session 1916-1917 comptera sept élèves. Très vite, l’école s’ouvre à d’autres demoiselles (et plus récemment aux garçons) et jouit d’une excellente réputation dans l’ensemble de l’hexagone, puis à l’étranger. Une réputation qu’elle n’a pas perdu 90 ans plus tard.

En savoir plus sur le cours hôtelier de Besançon : www.cours-hotelier.com/.

Qu’est ce donc que ceci?
Des photos de cellules vues au microscope, de paysages, de volcans en ébullition?
Rien de tout cela. Il s’agit en fait de zones de couleurs ou d’inclusions qui se trouvent à l’intérieur de certaines pierres gemmes, roches et minéraux. Le bisontin Bruno Cupillard a choisi en effet de fixer son objectif sur ces merveilles insoupçonnées que révèlent loupe ou binoculaire. A voir dans le hall de la MJC de Palente, le temps d’une expo de 15 photos.
Et si ces images vous plaisent et que vous souhaitez acquérir des cartes ou autres reproductions, il suffit de contacter Bruno via la messagerie: aventures-cristallines@wanadoo.fr.

Où-Quand-Comment : exposition “Aventures Cristallines”, travail photographique de Bruno Cupillard et Laurent Déliot, hall de la MJC de Palente, 24 rue des Roses à Besançon, jusqu’au 7 mars. Tél.03.81.80.41.80.

© Bruno Cupillard.

En 1988 à Besançon, le Styx, cinéma du quartier Battant qui projetait le film polémique “La dernière tentation du Christ” de Martin Scorsese, fut victime d’un attentat. Le journaliste et auteur dramatique Mario Morisi s’est inspiré de ce fait divers pour signer cet été, sous le pseudonyme de Mario Absentès, le roman policier (façon San-Antonio) Castor Paradiso.
Si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que Mario Morisi sera mardi prochain l’invité de Tambour Battant, la dynamique association du quartier Battant. Celle-ci convie en effet tous ceux qui le désirent à une rencontre, autour d’un verre, avec cet auteur, franc-comtois d’adoption, pour parler... de Battant bien sûr.

Où-Quand-Comment : rencontre avec Mario Morisi, mardi 28 février à 19 heures, Salle de la Bousbotte, 37, rue Battant (au fond de la cour). Entrée gratuite.

En savoir plus sur l’association Tambour Battant: http://tbattant.free.fr/.