Besançon Info

Elles se sont installées à Besançon le long du Doubs. Les plantes invasives posent problème car elles gagnent sans cesse davantage de terrain au détriment de leurs cousines autochtones. De quoi leur accorder un grand intérêt. C’est pourquoi la Direction des Espaces verts de la Ville de Besançon a choisi d’en faire, mercredi, le thème de l’une des sorties qu’elle propose dans le cadre du programme ”Nature et Couleurs”.
Durant une balade pédestre d’environ 2 heures sur les berges des Prés de Vaux, les participants découvriront ainsi certaines de ces plantes invasives, leurs cycles végétatifs et les méfaits qu’elles occasionnent à la flore et la faune indigènes. Des conseils seront donnés sur les précautions à prendre et les actions à mettre en place face à cette flore colonisatrice (espèces à ne plus planter dans son jardin, comment ne pas les disséminer, etc.).

Où-Quand-Comment : balade “découverte de plantes invasives le long des berges du Doubs”, mercredi 24 septembre 2008. RV à 14 heures au stade des Prés de Vaux à Besançon avec des chaussures de marche. Gratuit.

Aujourd’hui 22 septembre 2008 à très exactement 15 heures 44, nous glissons de l’été à l’automne. Si à Besançon, depuis quelques jours, les températures nous préparent à approcher à grand pas de l’hiver, la nature semble par endroit vouloir se faire prier pour quitter l’été. Ainsi, à ce jour, le chêne de la place Pasteur est toujours aussi vert. Quoique! A y regarder de plus près, trois feuilles rousses annoncent la couleur à leurs congénères.

© Besançon Info.

Il y a tout juste 450 ans, le 21 septembre 1558, Charles Quint s’éteignait à l’âge de 58 ans. Prince des Pays-Bas, roi d’Espagne et de Sicile, il fut également empereur du Saint-Empire Romain Germanique dont dépendait Besançon alors ville libre impériale. Parallèlement, il fut, en tant qu’héritier du Comté de Bourgogne, le souverain de l’actuelle Franche-Comté.
Durant plus de 200 ans, les Bisontins et voyageurs qui arpentaient la Grande-Rue pouvaient le voir, statufié dans la niche de l’hôtel de ville de Besançon. Réalisée dans les années 1566-1568, cette oeuvre du sculpteur comtois Lullier le représentait couronné de lauriers et brandissant une épée, à cheval sur l’aigle bicéphale des Habsbourg. Des deux becs de l’oiseau se déversait de l’eau qui, lors de grandes occasions, fut parfois remplacée par du vin.
Fondue à la Révolution, cette sculpture pourrait renaître. Certains évoquent en effet en ce début du XXIe siècle, sa réfection et sa réinstallation en lieu et place de l’actuel jet d’eau.

© statue de Charles Quint. Dessin de Gaston Coindre dans son ouvrage "Mon Vieux Besançon".

C’est le nombre de chewing-gums qui, en un peu moins d’un an, ont été collés sur les panneaux “attrape-gum” placés à cette fin dans la Grande-Rue de Besançon (lire à ce sujet la note du 30 octobre 2007). Ce chiffre est révélé dans un article paru il y a deux jours dans l’Est Républicain. Le journaliste précise qu'en conséquence ce sont 15000 chewing-gums que les services de la Ville n’ont pas eu à décoller des dalles de la rue au nettoyeur haute-pression. Mais bon, certains de ces mastiqueurs auraient peut-être mis leur gomme dans une poubelle et non par terre.
Le bilan est donc positif et, comme le signale cet article, a incité la municipalité à aller plus loin. Et à envisager l’installation de “bornes propreté” cumulant poubelle, attrape-gum, cendrier et distributeur de sacs canins. A suivre.

Désormais chaque année, le troisième week-end de septembre est synonyme de Journées du Patrimoine à Besançon comme ailleurs. Au bout de 25 éditions, les amateurs de vieilles pierres peuvent penser avoir tout vu dans notre cité. Et bien non, car tous les ans de nouveaux lieux s’ouvrent au public. Ainsi ces samedi 20 et dimanche 21 septembre, il sera pour la première fois possible de visiter la chapelle et les cours intérieures du Grand Séminaire de Besançon au 20 rue Mégevand. Un monument riche d’histoire religieuse mais aussi littéraire. N’oublions pas que Stendhal y situa une partie de son roman “Le rouge et le noir”.

Impossible de vous lister ici toutes les autres visites possibles à Besançon durant ces deux jours. Je vous conseille donc d’aller les consulter sur le site www.macommune.info en cliquant sur ces liens pour les programmes de samedi et dimanche.

Avis à ceux qui peuvent regarder France 5 via le câble, le satellite ou la TNT. Ce jeudi 18 septembre à 21h39, le magazine de 62 minutes "Un soir au musée" est consacré à la Citadelle de Besançon. Sa présentatrice Laurence Piquet est venue spécialement dans la capitale comtoise pour l’occasion.

Le 8 septembre dernier, à l’occasion du 64e anniversaire de la Libération de Besançon, a été inaugurée une plaque posée sur la maison d’arrêt de la Butte. Celle-ci rappelle le souvenir des 23 résistants des groupes Guy Mocquet et Marius Vallet qui furent jugés là en septembre 1943 par les autorités allemandes d’occupation. Certains furent alors condamnés à mort et exécutés à la Citadelle, les autres déportés. Le plus jeune, Henri Fertet n’avait que 16 ans.

© Besançon Info.

Comme chaque année, Les Mots Doubs, qui se sont tenus à Besançon le week-end passé, ont été l’occasion de remises de prix. Ainsi, l’association des Franc-Comtois de Paris et d’Ile de France a profité de cette populaire fête du livre pour remettre son “Prix Pergaud” 2008. Lequel a été décerné à Françoise Rodary, bibliothécaire-documentaliste à la Nouvelle-Orléans et Jean-Michel Guyot, professeur d’allemand à Lille, pour leur roman “Le sang des femmes”. Deux Bisontins d’origine qui sont devenus amis sur les bancs du lycée... Pergaud. Cela ne s’invente pas!
A noter qu’un autre Bisontin s’est distingué. En l’occurrence, le jeune Emmanuel Cadart. Cet élève de 1ère S au lycée Pasteur qui réside dans la Boucle s’est classé premier à la dictée, dans la catégorie Junior (moins de 16 ans).

En savoir plus sur “Le sang des femmes” : un clic sur le site de l’éditeur de ce roman, les éditions Aréopage de Lons-le-Saunier.