Besançon Info

J’ai découvert, il y a peu de temps, que le Casino de Besançon s’habillait de couleurs, la nuit venue. Sa façade passe par le vert, le bleu, le fuchsia, le rouge... Renseignements pris, cela fait déjà un an et demi que cette colorisation est effective. En revanche, ce qui est nouveau, ce sont les lettres lumineuses “Casino” qui s’affichent sous la tête sculptée en haut du bâtiment. Cette inscription a pu être autorisée parce qu'elle se substituait au mot "cercle" jusqu'alors gravé dans la pierre et contenant exactement le même nombre de lettres.

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Parce que les rayonnages ne sont pas extensibles, tous les ans les bibliothèques municipales de la Ville de Besançon font le tri dans leurs livres. Et en mettent un certain nombre au rebut pour laisser place aux récentes acquisitions. Ces livres délaissés sont vendus lors d’une journée de “désherbage” qui, cette année, a justement lieu ce samedi 18 novembre. Avis aux amateurs de romans, BD, ouvrages documentaires, poésies, textes littéraires ou livres en langues étrangères qui, pour l’occasion, seront laissés au prix unique de 2 euros. Profitez-en!

Où-Quand-Comment : vente de livres au prix de 2€, salle d’exposition de la médiathèque Pierre Bayle à Besançon, samedi 18 novembre, de 10h à 18h.

“Les Petites Fugues”, qui cette année développent la thématique “La conjugaison des temps: mémoire, destinée et projet”, ont débuté lundi à Morez et Devecey. Organisé par le Centre Régional du Livre, ce festival littéraire invite le public de l’ensemble de la Franche-Comté à rencontrer durant 15 jours des romanciers ou poètes français, belges et suisses.
A Besançon, c’est aujourd’hui à 19 heures au Théâtre de l’Espace Planoise qu’a lieu la première rencontre, avec Robert Bober. Bien d’autres sont prévues, jusqu’au 27 novembre, dans les bibliothèques de la ville, à l’Ecole des Beaux-Arts, à la Galerie d’art La Prédelle, au Nouveau Théâtre, aux Sandales d’Empédocle ou à l’association Les Mots Tabous rue de Vignier.
La manifestation compte également deux moments forts bisontins qui rassembleront les 22 auteurs de cette 5e édition, en compagnie de comédiens et de musiciens. Rendez-vous samedi 18 et dimanche 19 au Conseil Régional de Franche-Comté et le week-end suivant au Théâtre Bacchus.

En savoir plus sur : on peut télécharger tout le programme sur le site du CRL de Franche-Comté.

Impossible de ne pas les voir! De grands portraits ornent à Besançon depuis une semaine l’hôtel de ville, la façade de la mairie ainsi que l’immeuble qui abritait jadis le cinéma “Le Paris” place Pasteur. Ils rendent hommage, anonymement, à quelques uns des nombreux bénévoles qui s’activent à Besançon au sein de multiples associations. Ces clichés se complètent d’autres, exposés dans une salle située au rez-de-chaussée du Paris. En 18 panneaux, une cinquantaine d’hommes et de femmes y dévoilent leur visage mais aussi leurs sentiments. Et expliquent ce que leur apporte le bénévolat. ”On reçoit tellement en retour”, dit l’un. “...On partage les joies, les peines, les idées” peut-on lire plus loin...

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Où-Quand-Comment: “Visages croisés” (photographies de Patrice Forsans et Damien Guillaume), salle d’exposition de l’immeuble Le Paris, place Pasteur, jusqu’au 2 décembre 2006. Du mardi au samedi de 12h à 19h. Entrée libre.

Il y a 8 mois, le chef étoilé bisontin Jean-François Maire fermait Le Valentin, son restaurant aux portes de Besançon (lire la note du 21 février 2006). Aujourd’hui, alors qu’il veille aux destinées des cuisines du château de la Dame Blanche à Geneuille, il transmet quelques secrets et tours de main par le biais de cours de cuisine. Organisés dans le cadre de l’Académie de cuisine qu’il a lancée, ceux-ci ont débuté cet automne et se déroulent, chaque jeudi, au sein du magasin “Cuisines Rognon” dans la zone de Valentin. Mais déjà une nouvelle date est prévue, cette fois dans le centre-ville de Besançon, au restaurant Mi-Am situé rue Morand.

Où-Quand-Comment : pour connaître le programme des cours de cuisine donnés par Jean-François Maire et s'y inscrire, un clic sur le site internet http://www.academieculinaire.fr.

Les travaux ont débuté en 1980. Depuis plus de 25 ans, l’église Sainte-Madeleine à Besançon se refait une beauté. L’opération la plus spectaculaire a été la réfection de son immense toiture en tuiles colorées. D’autres chantiers se sont succédés au fil des années, jusqu’à celui actuellement en cours. Il s’agit cette fois de la restauration du parvis. Un chantier qui court sur 12 mois et s’élève à 380.098 euros TTC. Il concerne des travaux de maçonnerie, de pierre de taille mais aussi d’électricité et de ferronnerie d’art. Il est en effet prévu que les piédestaux de pierre qui séparent les volées d’escalier menant au parvis retrouvent leurs 4 grands candélabres en fonte sortis en 1861 de la fonderie de Charles Degoumois à la Butte. Ceux-ci sont d’ailleurs soigneusement emballés aujourd’hui même. Et ainsi protégés, ils vont prendre la direction de l’usine GHM de Sommevoire (Haute-Marne) où ils seront restaurés.

Le jury du Concours des Jeunes Chefs d’Orchestre de Besançon de l’année 2005 ne s’est assurément pas trompé en décernant le “Grand prix de direction” au jeune Lionel Bringuier, qui, le jour de la finale à l’Opéra-Théâtre, fêtait ses 18 ans. Aujourd’hui, alors qu’il n’en a que 19, ce prodige de la baguette vient d’être nommé chef assistant à l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles, auprès de Esa-Pekka Salonen. Pour ce poste prestigieux, Lionel Bringuier a été choisi parmi pas moins de 110 candidats. Et, selon l’équipe du Festival de Musique de Besançon, heureuse de nous annoncer cette nouvelle, le jury qui s’est prononcé pour ce choix sur la scène du Walt Disney Concert Hall de Los Angeles était très exigeant.

A la question "Trouvez-vous légitime d'ériger à Besançon une statue à la gloire de Vauban comme cela est prévu pour 2007?", les 100 premiers votes sont tombés. Le sondage mis en ligne en colonne de gauche par www.besanconinfo.com à propos de cette statue partage les avis. Pour l’instant, la légitimité d’un tel hommage dans notre ville n’est estimée qu’à 62%. Le maréchal de Louis XIV serait donc loin de faire l’unanimité dans la capitale comtoise.