UA-104406564-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03.02.2006

Quand à Besançon on construisait des voitures

medium_schneider.2.jpg

Jadis à Besançon, étaient fabriquées ... des automobiles. Pour ceux qui en douteraient, en voici la preuve formelle avec cette publicité extraite d’une plaquette sur la Franche-Comté publiée entre 1911 et 1913. A cette époque, les voitures “Théodore Schneider et Cie” étaient présentées au Salon de l’Automobile et participaient aux courses tant françaises qu’étrangères. De plus, elles étaient considérées “comme des voitures ne tombant jamais en panne”, “d’une belle ligne” et ‘”disposant d’applications techniques”.
C’est ce que l’on apprend en lisant le dernier numéro de “L’Ascenseur”, le petit journal du quartier Grette/Butte à Besançon. Celui-ci consacre en effet deux pages à l’ingénieur et fabricant d’automobiles Louis Ravel qui créa cette marque à Besançon avec deux associés avant de lancer en 1922 les voitures Ravel.

En savoir plus : Il suffit de se procurer le n°56 de janvier-février 2006 de L’Ascenseur ou de se reporter à l’ouvrage “Les automobiles de Besançon 1900-1930” par Marc Douez D’Ollandon et Raymond Dornier.
Rens. : Maison de Quartier Grette-Butte, 31 bis rue Brûlard à Besançon.
Tél.03.81.87.82.40. E-mail: mdq.grette@besancon.com.

02.02.2006

La Chandeleur, c’est aujourd’hui

Savez-vous qu’à l’origine, la Chandeleur était une fête religieuse. Celle de la purification de la Vierge où l’on bénissait les cierges... d’où “chandeleur”.
Dans son ouvrage “Proverbes et Dictons de Franche-Comté” publié en 1981, Robert Bichet signalait que la Chandeleur était en Franche-Comté une fête importante. “Après la cérémonie religieuse, le chef de famille, le cierge allumé à la main, bénissait sa famille agenouillée et lui souhaitait “bonne oeuvre”. Il bénissait ensuite les bêtes à l’étable pour préserver le bétail des maladies. La cire du cierge de la Chandeleur passait pour être le plus précieux talisman contre les maléfices et les sortilèges”, racontait-il.
Aujourd’hui, la coutume a changé. Il est d’usage, pour la Chandeleur, de faire sauter des crêpes. Et si l’on a dans la main une pièce d’or, on ne manquera pas d’argent toute l’année.
En Franche-Comté, la Chandeleur est aussi prétexte à de nombreux proverbes. Par exemple : “A la Chandeleur le soleil: l’ours pour 40 jours dans sa caverne”. Moralité, si le soleil brille aujourd’hui, l’hiver n’est pas prêt de tirer sa révérence.

© Besançon Info

01.02.2006

Besançon sur le petit écran dans la France entière

Cela se passera dans la nuit de vendredi à samedi. Sur France 3, édition nationale, est programmée “La nuit de la Franche-Comté”. Au programme, plus de trois heures d’antenne dédiées à Besançon. Les noctambules pourront en effet découvrir tout d’abord le documentaire de 52 mn “Maestro furioso” qui raconte comment s’est déroulé le Concours 2005 des Jeunes Chefs d’Orchestre de Besançon, des présélections de Pékin à la finale à Besançon. Un remarquable documentaire qui nous fait revivre, en musique, les moments forts de cette prestigieuse compétition et nous livre les impressions des candidats et membres du Jury. Ensuite sera diffusé “Coup de maître”, l’enregistrement des 1h20 de la finale de ce 49° concours qui a vu le jeune prodige français de 18 ans, Lionel Bringuier, l’emporter contre l’indonésien Adrian Prabava. Enfin, la soirée se terminera avec “ In progress”, un 52 mn sur les coulisses de “Plic Ploc”, le dernier spectacle du Cirque Plume, de l’idée de départ à la réalisation sur scène (voir à ce sujet la note du 20 janvier dernier concernant la première diffusion de ce documentaire).
Et si vous ne pouvez être devant votre petit écran ce soir là, n’oubliez pas de brancher vos magnétoscopes ou autres enregistreurs de DVD.

Qui-Que-Quoi : La nuit de la Franche-Comté, France 3, vendredi 3 février à minuit et demi (ou, si vous préférez, samedi 4 février à 0h30) en diffusion nationale. A noter, pour les Franc-Comtois et Bourguignons, que le documentaire de 52 mn “Maestro Furioso” sera rediffusé sur France 3 (édition régionale) ce même samedi 4 février à 16h20.
En savoir plus sur le site de France3 Bourgogne Franche-Comté.

31.01.2006

Qui c’est ?

C’est à lui que l’on doit le destin horloger de Besançon.
Né en 1754 à Genève, Laurent Mégevand, maître monteur de boîtes de montres, s’était vu, en 1778, banni de sa ville natale pour 5 ans. On lui reprochait une utilisation d’or à bas titre. Quelque temps au Locle et le voici à Besançon en 1793. Gagné aux idées révolutionnaires, il y crée la “fabrique nationale d’horlogerie de Besançon”. Employant des horlogers proscrits de Suisse pour attachement à la Révolution, celle-ci se destine à produire des montres de A à Z. Mal gérée, cette manufacture ferme vite ses portes. Mais certains des 4OO horlogers helvétiques venus s’installer en famille à Besançon pour prendre part à cette aventure décident de demeurer dans cette ville et se mettent à leur compte. Ils seront rejoints en 1825 par d’autres Suisses.
Quant à Laurent Mégevand, il resta vivre lui aussi à Besançon où il trouva la mort lors du siège de 1814 (lire à ce propos la note du 9 janvier dernier). Et c’est justement le 31 janvier qu’il fut atteint d’une balle alors qu’il se trouvait sur les remparts de la ville. Il succomba à ses blessures huit jours plus tard.

00:10 Publié dans C'est qui ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

30.01.2006

Préparer sa Percée du Vin Jaune depuis Besançon

Cette année, l’itinérante Percée du Vin Jaune investit les caves de Lons-le-Saunier. 500 Vins Jaunes et autres Vins Jurassiens seront présentés par quelque 70 domaines, avec 15000 bouteilles débouchées. Au programme cérémonie officielle, concours de cuisine, vente aux enchères de vieux millésimes et bien sûr dégustations.
Pour participer à cette grande fête au cours de laquelle sera révélé le Vin Jaune 1999, il suffit d’acquérir pour 10€ un “pass”. Outre l’accès au site et aux navettes, il donne droit à un verre sérigraphié (ustensile indispensable pour bien profiter de cette journée) ainsi qu’à 10 tickets de dégustation correspondant à 4 dégustations de Vin Jaune, 1 de Macvin et 5 d’autres vins du Jura.
Si je vous en parle sur Besançon Info, c’est parce que cette année, on peut acquérir ce pass à l’office de tourisme de Besançon.
Et pour ceux qui souhaitent y aller en train, la SNCF propose le dimanche un forfait à 18 € au départ de la gare de Besançon incluant, outre ce pass, l’aller et retour par trains spéciaux.

Où-Quand-Comment : 10e Percée du Vin Jaune, Lons-le-Saunier, les samedi 4 et dimanche 5 février. Rens. au 03.84.66.26.14 ou sur http://www.jura-vins.com.
En savoir plus sur l’offre de l’Office de Tourisme de Besançon:
http://www.besancon-tourisme.com et sur celle de la SNCF: http://www.ter-sncf.com.

01:00 Publié dans Rendez-vous choisis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ville

29.01.2006

L’année du chien

medium_chinois.jpg Le 29 janvier 2006 est un jour de fête pour les Chinois de Besançon et d’ailleurs. Ils fêtent en effet aujourd’hui leur nouvel an et entrent dans l’année du chien.
S’il y a effectivement des Chinois à Besançon, installés ou étudiants notamment au CLA et à l’ENSMM, on peut aussi y apprendre la langue chinoise, s’adonner à des sports chinois, manger de la cuisine chinoise, acquérir des antiquités chinoises...
Et il n’est pas dit que Besançon ne tisse un jour prochain des liens plus étroits avec “l’Empire du Milieu”. Notre maire s’est rendu fin 2004 à Xi’an dans la province de Shaanxi, accompagné de sa Première Adjointe et du Président de l’Association Franc-Comtoise des Amitiés Franco-Chinoises, en vue de relations universitaires, scientifiques, économiques et culturelles. Et côté culture, pourraient être envisagées des expositions. Alors, quand on sait que non loin de Xi’an, capitale de la Chine pendant un certain nombre de siècles, a été découverte la spectaculaire armée de guerriers en terre cuite, on ne peut que rêver de voir ces merveilles artistiques un jour à Besançon.

En savoir plus sur l’armée de terre cuite : de nombreuses sites en font mention. Voici un lien parmi d’autres pour la découvrir. Et sur Xi'an : cet autre lien.

La photo qui illustre cette note sur le nouvel an chinois est celle d’une statuette en ivoire d’un pécheur chinois, symbole de la prospérité (collection particulière)- © Besançon Info.

01:05 Publié dans Zoom sur ... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

28.01.2006

Et si Besançon avait quelque chose à voir avec... Le Havre

Six cents kilomètres nous séparent. Située à quelques encablures de la frontière Suisse, Besançon n’a, à première vue, pas grand chose à voir avec Le Havre, ville portuaire de la Manche. Or, si l’on se penche sur l’histoire de cette dernière, on apprend que la cité normande lourdement bombardée durant la Seconde Guerre Mondiale fut reconstruite entre 1945 et 1964 sous la direction d’Auguste Perret. Et c’est là qu’apparaît un point commun. Car l’architecte Perret est aussi lié à Besançon. La capitale comtoise lui doit l’ancienne usine Dodane sise dans le quartier de Montrapon. Un édifice de béton armé, édifié de 1939 à 1943, et qui abritait ateliers de fabrication des montres éponyme et logement du directeur Raymond Dodane. Perret avait même dessiné l’aménagement intérieur et le jardin agrémenté d’une piscine et d’un cours de tennis.
Autre parenté, le patrimoine mondial de l’Unesco. Mais alors que Besançon en est au stade de l’élaboration de son dossier de candidature, au nom du “réseau des sites majeurs de Vauban”, Le Havre a quant à elle déjà remporté sa victoire. Son quartier édifié par Auguste Perret a en effet été classé cet été au patrimoine mondial de l’Unesco en raison de son unité et son importance dans l’architecture et l’urbanisme de l’après-guerre, notamment pour son exploitation du béton alors matériau totalement novateur. Un classement qui donne encore davantage de valeur à notre usine Dodane, sans conteste l’un des monuments majeurs de l’architecture du XXe siècle à Besançon.

medium_dodane.jpg

L'usine Dodane à Besançon. © Besançon Info.
En savoir plus sur l’usine Dodane de Besançon : il suffit de prendre part à la visite guidée organisée par l’Office de Tourisme de Besançon sur le thème “Parcours de l’architecture moderne et contemporaine”. Celle-ci part de la Cité Universitaire des bords du Doubs construite en 1931 par René Tournier et mène à pied jusqu’à l’usine Dodane, en passant par la City et le lycée Jules Haag. Cela tombe bien, il y en a justement une programmée mardi 31 janvier. Les suivantes auront lieu les 21 février, 21 mars et 25 avril.
Renseignements sur la page Visites guidées du site de l’Office de Tourisme.

27.01.2006

Le chiffre de la semaine

C’est le nombre exact d’années qui, aujourd’hui même, nous séparent de la naissance de Wolfgang Amadeus Mozart. Ce prodige de l’histoire de la musique a en effet vu le jour à Salzbourg le 27 janvier 1756 à 20 heures. Il fut baptisé le lendemain. A 5 ans, il composait son premier concerto, à 7 ans sa première symphonie et à 12 ans tout un opéra. Avec plus de 650 oeuvres à son actif, Mozart, génie incontesté, reste l’un des plus grands compositeurs européens.
Bien sûr, jamais Mozart ne vint à Besançon. Mais cela n’empêche nullement la capitale comtoise de fêter ce 250e anniversaire.
Ainsi, l’Opéra-Théâtre de Besançon affiche cette année ses opéras "Cosi Fan Tutte" (les 26, 27 et 29 janvier) et "La Flûte enchantée"(les 12, 14 et 17 mars), tous deux mis en scène par Didier Brunel Directeur de l’Opéra-Théâtre. La Flûte enchantée inspire aussi “La petite flûte magique” les 12 et 14 mai. Les 9, 11 et 13 avril, Alexandre Paley offrira aux mélomanes l’intégrale des “Sonates pour piano” de Mozart. Le 4 mai, Alexandre Tharaud et le Quatuor Parisii joueront ses "concertos de piano n°14 et 21", ainsi que le "Quatuor Les Dissonances" dédié à Haydn.
L’Orchestre de Besançon a quant à lui quelque peu anticipé la date anniversaire avec ses concerts Mozart de mi-janvier. De même que le Théâtre Bacchus qui a accueilli le violoniste, bisontin d’adoption, Hasan Bakalli dans un répertoire Mozart samedi dernier.

-En savoir plus sur la vie et l’oeuvre de Mozart: évidemment de nombreux sites sont consacrés au prolixe compositeur. Vous pouvez par exemple cliquer sur www.wa-mozart.net. On y trouve retracée sa biographie (sur fond musical signé Mozart bien sûr), répertoriées toutes ses musiques (de chambre, symphoniques, d’église, opéras, requiem), décrite sa personnalité, évoquée son appartenance à la franc-maçonnerie, présentés ses contemporains famille et amis. A cela s’ajoutent divers documents et témoignages, ainsi que des liens sur d’autres sites en rapport.
- En savoir plus sur la programmation Mozart de l’Opéra-Théâtre : http://www.opera-besancon.com.

00:10 Publié dans LE chiffre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon