Besançon Info

Dans le cadre de son partenariat pour la collecte de photographies anciennes de Besançon conduite par la Ville, l’Est Républicain a publié dans son édition d’hier une vue de la Porte Rivotte datant du XIXe siècle. Celle-ci était alors précédée d’un fossé franchi par un pont levis et ses grosses tours du XVIe siècle n’étaient pas encore percées des passages pour piétons. Le journal mentionne l’inscription “défense de trotter” à demi-effacée qui figure au dessus de la porte centrale, obligeant jadis les cavaliers à entrer au pas dans la ville. En revanche, il passe sous silence son décor figurant les armes de France (endommagé à la Révolution) et le soleil royal, évocation de Louis XIV, qui s’inscrit dans le fronton du pavillon central édifié sous son règne.
A propos, savez-vous que la Porte Rivotte a bien failli disparaître il y a 112 ans, presque jour pour jour. Le 27 novembre 1893, le conseil municipal de Besançon a voté la question de sa démolition. Heureusement, ce projet fut rejeté par 12 voix contre 11 ! Les Portes Charmont et Notre-Dame n’eurent pas cette chance et furent détruites au printemps suivant.

© Photos Besançon Info.

Une heure de plus ? Une heure de moins ? Avancer ou reculer ? Deux fois par an, c’est la même interrogation. Depuis 1975, le passage de l’heure d’été à celle d’hiver (et inversement) nous laisse interrogatifs durant au moins quelques minutes. Alors quelle heure est-il ? Si vous avez des doutes, vous pouvez toujours tenter de lire l’heure sur le cadran solaire qui orne l’une des façades sur cour de l’hôtel de ville de Besançon, place du 8 septembre. Sans oublier d’ajuster cette heure solaire à l’heure officielle en ajoutant une heure ... à moins que ce ne soit deux ?
A propos des cadrans solaires, savez-vous que Besançon en compte plusieurs. D’ailleurs, l’Office de tourisme de Besançon propose le mardi 15 novembre une visite à leur découverte.

Où-Quand-Comment : La visite “Au fil du temps : les cadrans solaires” est programmée le mardi 15 novembre à 15h. Durant ce mois de novembre, l’Office de tourisme de Besançon propose également :
- le 8 : le circuit des fontaines.
- Les 12 et 13 : laissez-vous conter Besançon de l’église Sainte-Madeleine à la cathédrale Saint-Jean.
- les 17 et 24 : Besançon, une ville à la Renaissance (deux circuits complémentaires).
- le 22 : Trésors du patrimoine religieux : l’église Sainte-Madeleine.
- le 27 : Noël en façade (visite conviviale à la faveur des illuminations conclue autour d’un chocolat chaud et d’une viennoiserie).
En savoir plus :www.besancon-tourisme.com

© Photos BesançonInfo.

Débuté hier, “Musiques libres” se poursuit durant tout le week-end au Kursaal à Besançon. Organisé comme chaque année par Asprojazz, ce festival de musique et essai propose pour sa 5e édition l’installation d’Armel Plunier “Sculptures musicales” et plusieurs concerts. Certains d’entre eux sont gratuits tels le “Duo aux verres enharmoniques” de Sophie Durand et Manu Holterbach (aujourd’hui à 11 h 30), la “performance batterie solo” de Leonzio Cherubini (aujourd’hui à 18 h), le solo d’Hélène Breschand, figure emblématique de la harpe contemporaine (demain à 11 h 30) ou celui du guitariste Frédéric Morel, jeune musicien émergeant (demain à 16 h).

Où-Quand-Comment : 5e festival musique et essai “Musiques libres 2005”, du 28 au 30 octobre, au Kursaal à Besançon.
Programme complet sur Le site d’Asprojazz.

Les Bisontins qui, chaque année à la Toussaint, vont fleurir leurs tombes familiales ont l’habitude de voir, aux entrées des cimetières, les quêteurs du Souvenir Français. Les responsables de cette association ont demandé à Besançon Info de transmettre aux habitants de Besançon le communiqué suivant :
 
 « Le Souvenir Français de Besançon procédera les dimanche 30 et lundi  31 octobre 2005 et le mardi 1er novembre 2005 à ses Quêtes Nationales dans les cimetières de la ville de Besançon. Nous informons la population bisontine qu’aucune quête (ou démarchage) à domicile ou dans les rues de la ville n’est faite par nos bénévoles et quêteurs ».

Qui-Que-Quoi : Association nationale régie par la loi du 1er juillet 1901 et reconnue d’Utilité Publique le 1er février 1906, “Le Souvenir Français” a pour mission de conserver la mémoire de celles et ceux qui sont morts pour la France, de veiller et participer à l’entretien de leurs tombes ainsi que de monuments élevés à leur gloire, de transmettre  le devoir de mémoire aux générations successives. A Besançon, les bureaux du Souvenir Français se trouvent dans les locaux du Cercle Mixte de Garnison, rue Sarrail.
Ces quêtes sont très officielles. Elles se réfèrent à une publication du JO du 11 décembre 2004, n°0288 relatif au calendrier des journées nationales d’appels à la générosité publique pour 2005, et à l’autorisation n°2005/81 de la Ville de Besançon du 06.10.2005 - Cabinet Relations Publiques.
En savoir plus : www.souvenir-francais.com.

La plantation des chrysanthèmes à Besançon, dont je vous ai parlé hier, annonçait l’hiver. Nous sommes passés à la vitesse supérieure. Hier soir, justement, dans certaines rues de Besançon étaient accrochées les premières illuminations de Noël (éteintes bien sûr pour l’instant). Si les rideaux d’ampoules de l’entrée des rues Courbet et de la République sont les mêmes que l’an passé, en revanche les guirlandes de la rue Luc Breton par exemple sont nouvelles. On verra les jours prochains, dans les autres rues, si cette année la Ville innove.
Bon, après cette digression liée à l’actualité de nos rues bisontines, j’en reviens à l’info que j’avais prévue de donner aujourd’hui. Elle émane de la Chambre des Métiers du Doubs. Dans le cadre du mois de la création, celle-ci co-organise demain à Besançon, avec l’ADED, “Graines de créateur”. Ce forum de la Création et de la Reprise d'entreprise rassemble quatre-vingts experts (professionnels du conseil, réseaux d’accompagnement aux entreprises, institutions, collectivités, banques, services aux entreprises, assurances, caisses sociales, chefs d’entreprises) apportant des réponses concrètes aux porteurs de projets. Au programme : conférences, ateliers, tables rondes, rencontres individuelles et espaces interactifs pour informer, former, accompagner le futur créateur ou repreneur, quels que soient son parcours, l’état d’avancement de son projet, la taille de son futur établissement.

Où-Quand-Comment : “Graines de créateur”, vendredi 28 octobre à Micropolis, de 9h à 20h. Entrée libre et gratuite.
En savoir plus : www.grainesdecreateur.com
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Les premiers que j’ai vus, étaient ceux qui s’occupaient de la plate-bande qui surplombe le petit ruisseau de l’esplanade des Droits de l’Homme, devant la mairie. C’était lundi matin. Ils sortaient de leur camion de superbes pots de chrysanthèmes rouges sangs et s’apprêtaient à les planter. Mardi matin, certains de leurs collègues ratissaient, place Flore, la terre du parterre qui entoure la statue de Flore. Les pots étaient tous prêts, attendant que leur heure soit venue. A 13h45, il y a belle lurette qu’ils étaient plantés, alors qu’une autre équipe (à moins qu'il ne s'agisse de la même) s’attaquait aux plates-bandes qui, à l’entrée du pont de la République, précédent le monument d’Hilaire de Chardonnet. En face, devant l’office de tourisme, l’affaire avait déjà été conclue, dans des tons de roses et blancs.
Vous l’aurez compris, les jardiniers du service Espaces Verts de la Ville de Besançon se mettent en quatre, en ce début de semaine, pour réaliser les nouvelles plantations. Celles qui reviennent chaque année aux alentours de la Toussaint et annoncent l’hiver qui approche. Prenez le temps de les regarder. Ne serait-ce que pour rendre hommage au travail de ces jardiniers et jardinières qui embellissent notre ville toute l’année et dont on ne parle pas souvent. Vous verrez aussi que les chrysanthèmes ne sont pas destinés qu’aux cimetières. Ils offrent une variété de type de fleurs (des grosses aux toutes petites), une grande diversité de ports (il y en a des grimpants, des rampants, etc), et développent toute une gamme de couleurs. Et, si vous êtes à pied, n’oubliez pas de les sentir.



© Photo BesançonInfo

Quoi-Quand-Où : Puisque l’on parle aujourd’hui de plantations, signalons que la Communauté d’agglomération du Grand Besançon organise, en partenariat avec la Société d’horticulture du Doubs, ses “formations d’automne” aux techniques du fleurissement. Destinées aux habitants de l’agglo, trois séances consacrées respectivement à la rose, aux “belles de l’hiver” et au feuillage, se dérouleront à l’Orangerie municipale de Besançon (3, rue du Puits, derrière le cimetière de Saint-Ferjeux), les samedis 5, 19 et 26 novembre à 9h. Pour y participer, il faut obligatoirement s’inscrire au 03.81.65.07.00.
Le programme de ces formations est en ligne sur le site du Grand Besançon

C’est le nombre de millions d’euros qu’a coûté la réhabilitation du palais des sports de Besançon dont les travaux ont été livrés ce mois-ci. Côté chiffres encore, notre palais des sports, agrandi et modernisé, s’étend sur 5277m2 et offre 4200 places de spectateurs en configuration basket-ball et 3380 en configuration handball.

Inauguré ce soir, juste avant le match opposant le BBCD à l’équipe d’Evreux dans le cadre du Championnat Pro B, le palais des sports de Besançon fera l’objet de “Portes Ouvertes” samedi 29 et dimanche 30 octobre, de 10h à 16h.

Ça y est, les échafaudages qui encerclaient la fontaine de la place de la Révolution à Besançon, tout juste remontée, ont été retirés. Les détails de la riche ornementation de son vase monumental, qu’on entr'apercevait à travers les planches, apparaissent au grand jour révélant feuilles de lotus, têtes et pattes de lion, feuillages, etc. Les Bisontins s’arrêtent, la regardent, s’étonnent même de sa taille.
Curieusement, avant les travaux, personne n’y jetait un oeil. Sauf bien sûr quand son eau gelait, créant de féeriques décors de glace. Il faut dire qu’elle était masquée par l’ancien marché aux fruits et légumes. De plus, elle était bien sale et là où elle se trouvait, en contrebas de la place, elle paraissait beaucoup plus petite.

© Photos BesançonInfo

Qui-Que-Quoi : Cette fontaine du milieu du XIXe siècle est l’oeuvre du bisontin Alphonse Delacroix, qui officiait comme architecte de la Ville de Besançon. Elle fut inaugurée le 2 décembre 1854 sur cette place appelée à l’époque place Labourey où d’autres fontaines l’avaient précédée. Dans “Mon Vieux Besançon”, Gaston Coindre nous apprend qu’en mai 1853 la pierre nécessaire à sa vasque, amenée par bateau, avait été débarquée à la gare d’eau de Chamars, puis “traînée par huit chevaux et quinze paires de boeufs” jusqu’à la place. Apparemment Coindre n’appréciait guère cette fontaine. Aussi ne manque-t-il pas de rapporter, avec délectation, que “ses jets supérieurs, fouettés par le moindre vent cinglaient, inondaient marchandes et clientes furieuses”. Tout comme il raconte que la masse en pierre gélive de 30000 kg juchée à 10 mètres au dessus du sol s’écroula le 10 avril 1860 entre 4 et 5 heures du matin sur la place, heureusement vide. “Le col du vase se rajusta au goût d’un tailleur de pierres ; et la fontaine, qui jusqu’alors figurait le compotier d’une table d’hôtes de géants, fut baptisée le chandelier”, ajoute-t-il. Un surnom oublié depuis longtemps !