20.02.2006
Figés dans la pierre bisontine
On a plus l’habitude de les voir sur les étals du marché ou des magasins d’alimentation. Pourtant, des fruits se cachent dans Besançon. Par exemple, dans la décoration sculptée de l’immeuble du 121 Grande-Rue (juste à côté de l’église Saint-Maurice). Ils attendent depuis la fin du XIXe siècle que quelqu’un tente, depuis la rue, de les cueillir. Serait-ce à force de patienter qu’ils se sont transformés en pierre? Nul bien sûr ne s’en souvient aujourd’hui.
© Besançon Info.
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05.02.2006
Besançon avant l’eau courante
A la fin du XVIIIe siècle, Besançon comptait, outre plusieurs sources et fontaines, pas moins de 30 puits dans la Boucle et Battant. L’un d’eux se trouvait à l’extrémité de la rue du Clos (actuelle rue Renan). Il s’y trouve encore. A la fin du XIXe siècle, ne subsistait que sa niche et le crochet de sa poulie. Une restauration lui a redonné sa margelle dans la seconde moitié du XXe siècle. Avec celui, majestueux, de la Citadelle, il reste un rare témoin du temps où les Bisontins ne disposaient pas de l’eau courante et trouvaient tout naturel d’aller remplir leur seau au coin de la rue.
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25.01.2006
Cocorico
A Besançon, les coqs ne paradent pas seulement au dessus des clochers d’églises. L’un de ces gallinacés de métal prend le vent, perché au sommet du toit pentu qui coiffe la tourelle d’une villa de la rue Delacroix dans le quartier de Montrapon. Le voici, fier et altier, tel que je l’ai découvert il y a quelques jours au gré de mes pérégrinations dans la ville.
© Besançon Info
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14.01.2006
Discrètement, elles nous guettent
La bouche ouverte, trois petites têtes guettent le passant qui monte ou descend la rue du Grand-Charmont dans le quartier de la Madeleine à Besançon. Les avez-vous déjà vues? Elles se cachent sous le balcon du bel hôtel Jouffroy édifié à la fin du XVe siècle et remanié au XIXe siècle.
© Besançon Info
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08.01.2006
Un nouveau Président à l’Université de Franche-Comté
Jeudi, a eu lieu à Besançon l’élection du nouveau Président de l’Université de Franche-Comté. Malgré la présence de trois autres candidats, le doyen de la Fac des Lettres de Besançon Claude Condé l’a emporté haut-la-main.
Succédant à Françoise Bévalot, il s’installera bientôt, pour 5 ans, dans les locaux de la Présidence de l’Université. Lesquels occupent depuis une dizaine d’années l’ancien “hospice du Saint-Esprit” situé rue Goudimel à Besançon, à deux pas de la place de la Révolution. Edifiés au milieu du XVIIIe siècle par les architectes Galezot et Colombot, ces harmonieux bâtiments en U encadrent un petit jardin qu’isole de la rue une grille surmontée d’un groupe sculpté. L’avez-vous déjà regardé en détail? Oeuvre des sculpteurs Devosges et Perrette, à en croire Gaston Coindre dans “Mon Vieux Besançon”, il figure la Charité accueillant de jeunes enfants. Une allégorie qui répondait à la destination des lieux à cette époque puisque cet établissement hébergeait les enfants abandonnés de moins de 3 ans.
© Photo BesançonInfo
Qui-Que-Quoi : Avant d’être restaurés en 1993 pour loger la Présidence de l’Université de Franche-Comté, ces bâtiments ont longtemps été le siège du commissariat de police de Besançon, que tout le monde d’ailleurs nommait “Goudimel” en référence à la rue.
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24.12.2005
L’ancienne chapelle des pécheresses
Dans la note d’hier, il n’était qu’en fond derrière le texte annonçant le tournoi Trivial Pursuit Franche-Comté de l’Office de Tourisme de Besançon. Je vous l’offre donc aujourd’hui tel qu’il est vraiment.
Le dôme de la chapelle Notre-Dame du Refuge (la chapelle de l’hôpital), orné de tuiles vernissées luisantes et multicolores, était à l’origine rythmé de nervures de plomb qui rayonnaient depuis son sommet coiffé d’une boule supportant la croix. Ces larges bandes furent fondues en 1814 lors du blocus de Besançon par les autrichiens pour que ce plomb serve à faire des balles pour la garnison bisontine. On les remplaça alors par des arêtes en ferblanterie, supprimées au cours du XIXe siècle.
Vue actuelle du dôme. © Photo BesançonInfo
Vue ancienne - Dessin de Gaston Coindre extrait de “Mon Vieux Besançon”.
Qui-Que-Quoi : La chapelle Notre-Dame du Refuge, rue de l’Orme de Chamars à Besançon, fut édifiée de 1739 à 1745 par l’architecte bisontin Nicolas Nicole. Elle accompagnait le couvent de même nom tenu par des religieuses et où étaient placées des “pécheresses”.
D’une architecture extérieure baroque, elle révèle intérieurement un plan centré de forme elliptique et une décoration de style rocaille de grande unité mêlant faux-marbres, ors, médaillons peints, statues, toiles, bois sculptés... N’hésitez pas à pousser sa porte lorsque la chapelle est ouverte.
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08.12.2005
Vierge bisontine
C’est désormais une tradition. Chaque 8 décembre depuis un siècle et demi, les Lyonnais allument de petits lampions sur leurs fenêtres en hommage à la Vierge, puis vont se promener dans la ville illuminée. Initiée le 8 décembre 1852 à l’occasion de l’inauguration de la statue de Notre-Dame de Fourvière, cette coutume s’est depuis quatre ans transformée en véritable “fête des Lumières”.
Cette manifestation m’a donné idée de vous montrer, en ce 8 décembre, l’une des nombreuses statues de la Vierge qui s'égrènent dans Besançon. Celle-ci orne la maison du 18, rue Battant, ancien “hôtel de la Charité”. Située dans une très belle niche gothique coiffée d’un haut dais, elle a remplacé une Vierge plus ancienne mutilée à la Révolution.
© Photo BesançonInfo.
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28.11.2005
Un portail du XVe siècle
Dans ma note du 23 novembre dernier, j’ai évoqué la “Déposition de croix” de Bronzino en indiquant que ce remarquable tableau florentin du XVIe siècle avait été offert par Cosme de Médicis à Nicolas Perrenot de Granvelle. Ce dernier avait placé ce chef d’oeuvre dans sa chapelle funéraire située à Besançon. Celle-ci se trouvait à l’intérieur de l’église des Carmes et la famille Granvelle y accédait depuis son palais par un passage couvert surplombant la ruelle des Carmes (actuelle rue de la Préfecture).
Attenante au couvent des Grands-Carmes, cette église des Carmes datant du XVe siècle a aujourd’hui perdu sa partie antérieure et son clocher. Mais son chevet, contre lequel se sont appuyées des boutiques dès 1782, est bien visible à l’angle de la Grande-Rue et de la rue de la Préfecture. Tout comme sa porte latérale, côté rue de la Préfecture.
© Photo Jean-Paul Belot
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