UA-104406564-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17.11.2005

Du nouveau sur Besançon Info

Déjà 80 jours que Besançon Info existe, 80 jours au cours desquels il a reçu quelques 3655 visites.
Pour cette 80e note, je veux juste vous inviter à regarder de plus près les colonnes de la page d’accueil. Besançon Info s’est en effet enrichi hier soir. Aux liens institutionnels déjà en place (ils ont toutefois changé de côté pour passer à gauche) et à ceux des salles de spectacles, s’en sont ajoutés 18 autres. Classés en 4 rubriques, ils permettent de se connecter directement sans avoir à chercher l’adresse sur les sites internet de nos équipes de foot, hand et basket, sur les sites existants des comités de quartier de Besançon, et sur plusieurs sites amis d’ici ou d’ailleurs. Sans oublier, le “Besançon pratique” pour se soigner, se renseigner, se déplacer.
Et demain, Besançon Info inaugure une nouvelle catégorie “C’est qui ?”

12.11.2005

En mémoire de nos poilus de 1918

Hier, Besançon s’est souvenu de ses poilus morts pour la France. En ce jour anniversaire de l’Armistice de la Première Guerre Mondiale, une cérémonie s’est déroulée, comme chaque année, au Monument aux Morts. Vous n’ignorez sans doute pas que celui-ci se trouve en contrebas de la gare Viotte. Mais, avez-vous déjà pris le temps de le regarder en détail ?
Avez-vous vu qu’au centre figure une femme couronnée accompagnée d’un jeune garçon nu ? Il s’agit de la Ville de Besançon rappelant à cet enfant (symbole des générations futures) qu’il a un devoir de mémoire vis à vis des Bisontins qui se sont sacrifiés pour sa liberté et dont les noms sont gravés dans la pierre.
Avez-vous observé que les deux soldats qui se dressent de chaque côté, au premier plan, ne portent pas la même tenue ? Celui de gauche représente le fantassin parti en août 1914 en pantalon garance et coiffé d’un képi ; celui de gauche le poilu victorieux en uniforme de 1915, les jambes enserrées dans les bandes molletières réglementaires et la tête protégée par le casque Adrian.
Avez-vous remarqué la frise de têtes de boeufs qui court tout autour du monument ? Ce sont des “bucranes”, un motif ornemental employé dans l’Antiquité pour rappeler les victimes des sacrifices. Ils font référence aux 1531 Bisontins tombés pour la Patrie. Dans l’Entre-Deux-Guerres, certains assimilaient plutôt ces animaux aux victimes de la “boucherie” qui fut cette terrible guerre.

medium_mnt_morts.jpg

© Photo Claude Bonnet

Qui-Que-Quoi : le Monument aux Morts de Besançon a été inauguré le 30 novembre 1924. Il est l’oeuvre de deux Grand Prix de Rome, l’architecte bisontin Maurice Boutterin résidant alors à Paris et le statuaire dijonnais Paul Gasq. Ceux-ci firent appel pour les deux soldats aux sculpteurs bisontins Albert Pasche et Georges Laëthier.
Sources : Docteur Claude Bonnet, “Les Monuments aux Morts dans le département du Doubs”, Editions Empreinte, 1998.

11.11.2005

Aujourd’hui congé !

On ne fait pas toujours ce que l’on veut sur le web. Vous le savez comme moi. Ce 11 novembre, Blogspirit, mon hébergeur, a effectué une maintenance afin d’améliorer encore ses services. Normal donc que vous n’ayez pu vous connecter sur www.Besanconinfo.com. Et moi, j’en ai profité pour me mettre en vacances. Prochaine note, le 12.

24.10.2005

Place de la Révolution, ça avance ! ... suite...

Ça y est, les échafaudages qui encerclaient la fontaine de la place de la Révolution à Besançon, tout juste remontée, ont été retirés. Les détails de la riche ornementation de son vase monumental, qu’on entr'apercevait à travers les planches, apparaissent au grand jour révélant feuilles de lotus, têtes et pattes de lion, feuillages, etc. Les Bisontins s’arrêtent, la regardent, s’étonnent même de sa taille.
Curieusement, avant les travaux, personne n’y jetait un oeil. Sauf bien sûr quand son eau gelait, créant de féeriques décors de glace. Il faut dire qu’elle était masquée par l’ancien marché aux fruits et légumes. De plus, elle était bien sale et là où elle se trouvait, en contrebas de la place, elle paraissait beaucoup plus petite.

medium_fontaine2.jpg

© Photos BesançonInfo

Qui-Que-Quoi : Cette fontaine du milieu du XIXe siècle est l’oeuvre du bisontin Alphonse Delacroix, qui officiait comme architecte de la Ville de Besançon. Elle fut inaugurée le 2 décembre 1854 sur cette place appelée à l’époque place Labourey où d’autres fontaines l’avaient précédée. Dans “Mon Vieux Besançon”, Gaston Coindre nous apprend qu’en mai 1853 la pierre nécessaire à sa vasque, amenée par bateau, avait été débarquée à la gare d’eau de Chamars, puis “traînée par huit chevaux et quinze paires de boeufs” jusqu’à la place. Apparemment Coindre n’appréciait guère cette fontaine. Aussi ne manque-t-il pas de rapporter, avec délectation, que “ses jets supérieurs, fouettés par le moindre vent cinglaient, inondaient marchandes et clientes furieuses”. Tout comme il raconte que la masse en pierre gélive de 30000 kg juchée à 10 mètres au dessus du sol s’écroula le 10 avril 1860 entre 4 et 5 heures du matin sur la place, heureusement vide. “Le col du vase se rajusta au goût d’un tailleur de pierres ; et la fontaine, qui jusqu’alors figurait le compotier d’une table d’hôtes de géants, fut baptisée le chandelier”, ajoute-t-il. Un surnom oublié depuis longtemps !

19.10.2005

Un petit air du sud

Non, vous n’êtes pas sur la Côte d’Azur. C’est bien à Besançon que ce yucca est en pleine floraison en ce moment. Très exactement dans la rue Krug où cette superbe hampe de fleurs blanches, visible depuis le trottoir, ne demande qu’à être admirée.

© Photos BesançonInfo.

00:28 Publié dans Nez en l'air | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

17.10.2005

De la guerre à la médecine

Avez-vous déjà pris le temps de regarder de près le portail de la Faculté de médecine et pharmacie qui s’ouvre face à l’hôpital Saint-Jacques de Besançon, sur la place éponyme. Pas de caducée ni d’autres évocations liées à Hippocrate. Mais, au contraire des symboles guerriers !
L’explication en est toute simple. Avant d’abriter des étudiants, cet édifice était le bâtiment central de l’arsenal où étaient fabriqués des roues et des affûts de canons. Normal donc de voir ses deux portes ornées de boucliers à l’effigie de la Gorgone et de Mars, dieu de la guerre, reposant sur des glaives. Entre ces deux figures, un obusier accompagné de ses boulets est surmonté d’une légion d’honneur posée sur un faisceau d’armes. Au dessus des portes, un arc-de-cercle est agrémenté de flèches. A moins qu’il ne s’agisse d’éclairs.

medium_portefacmed.jpg

© Photos BesançonInfo.

Qui-Que-Quoi : Par ordonnance du 31 janvier 1830, l’école d’artillerie d’Auxonne (où Bonaparte avait été élève) fut transférée à Besançon, accompagnée de son arsenal. Pour ce dernier, furent édifiés à partir de 1840, trois vastes bâtiments. A celui aujourd’hui occupé par la Faculté de médecine et pharmacie répondait deux ailes, l’actuelle mairie et le centre des impôts de Chamars.

00:05 Publié dans Nez en l'air | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Besançon

11.10.2005

Des perruques aux bijoux

Avez-vous déjà remarqué comment, dans le centre ancien de Besançon, les maisons tressent les époques. Au fil des rues, se côtoient en toute harmonie demeures de la renaissance, hôtels particuliers du XVIIIe siècle, immeubles de rapport du Second Empire. Témoignant du passé de la ville, des reconstructions successives, de l’évolution des modes, les façades, ornementées ou très simples, se collent les unes aux autres. Certaines sont très larges, d’autres plus qu’étroites. Il en est ainsi de celle, datant du XVIe siècle, que l’on peut voir, serrée entre ses voisines, au n°4 de la place de la Révolution (la place du Marché). Etonnant, n’est-ce pas ?
Dans “Mon vieux Besançon”, Gaston Coindre raconte que dans la seconde moitié du XIXe siècle, cette “étrange maisonnette” était habitée par un nommé Pillot, perruquier attitré du séminaire de Besançon. Quant à sa femme, poissonnière de renom, elle fournissait la table des séminaristes en carpes. Aujourd’hui (et depuis plusieurs décennies d’ailleurs), la petite boutique est devenue bijouterie.

medium_rimg0009_1.jpg

© Photos BesançonInfo.

00:25 Publié dans Nez en l'air | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon

07.10.2005

Aux premières loges

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais à mon avis la politique de la ville de Besançon en matière de déjection canine semble porter ses fruits. Après les campagnes de communication destinées aux maîtres de nos amis à quatre pattes, nos trottoirs sont beaucoup moins souillés et on peut plus aisément se balader en regardant en l’air et non pas où on met les pieds. Certes, il paraît aussi y avoir beaucoup moins de chiens habitant en ville, qu’il y a 15 ou 20 ans. Pourtant, il en reste encore. Et côté distractions, ils n’ont rien à envier à leurs copains qui vivent à la campagne. La preuve avec ce toutou bisontin surpris à la fenêtre d’un immeuble du quai de Strasbourg. Les deux pattes arrières à l’intérieur de l’appartement, les deux pattes avant appuyées sur l’avancée de la devanture de la boutique située au rez-de-chaussée, il est réellement aux premières loges pour observer ce qui se passe dans la rue. Et, à première vue, n’en rate pas une miette !

medium_chien.3.jpg

© Photos BesançonInfo.

00:15 Publié dans Nez en l'air | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Besançon