Besançon Info

Avez-vous su que le dernier numéro du mensuel Archéologia s’intéressait à Besançon.
En couverture, un gros plan sur la tête du taureau tricornu d’Avrigney, l’une des plus célèbres statuettes gallo-romaines conservées dans les collections de notre musée des Beaux-Arts et d’Archéologie. A l’intérieur, un dossier de 52 pages consacré à l’archéologie à Besançon. Si l’on y parle des époques médiévale et moderne, l’accent est mis sur les périodes gauloises et romaines. Avec, notamment, des articles faisant le point sur la Porte Noire, les vestiges découverts il y a 15 ans au Conseil Régional, l’aqueduc amenant l’eau d’Arcier, l’amphithéâtre qui accueillait 20000 spectateurs outre pont dans l’actuel quartier d’Arènes, le square Castan tout juste restauré (lire la note du 20 juin 2006), la très luxueuse villa gallo-romaine qui se cache sous la fac de Lettres ou encore les mosaïques exhumées à l’occasion de l’extension du palais de justice.
Un numéro à acheter et à conserver précieusement.

Qui-Que-Quoi : Archéologia, n°434 de juin 2006. En vente en kiosque à Besançon et dans toute la France au prix de 7euros.

En lisant le dernier numéro de La Passerelle, le journal de Planoise, j’ai découvert que justement, à Planoise, Jérôme Mettetal avait installé une station météo sur son balcon. Passionné par les caprices du temps depuis l’enfance, ce haut-Saônois vivant à Besançon aurait pu garder ses précieuses informations pour lui seul. Et bien non! Au contraire, il a choisi d’en faire profiter tout le monde.
Sur le site internet “Franche-Comté Météo”, Jérôme Mettetal nous révèle en effet en ligne, via des données en temps réel réactualisées toutes les 10 minutes, la température à l’instant T à Besançon et son évolution sur 24 heures, l’humidité de l’air, les horaires de lever et coucher de la lune et du soleil calculés spécifiquement pour la ville, la direction et la vitesse du vent, la pluviométrie. Et bien d’autres informations météorologiques.

Qui-Que-Quoi : http://meteo-franche-comte.fr. Sur la page d’accueil, cliquer sur Besançon “Ici” pour accéder aux données concernant notre ville.

Vous avez peut-être remarqué le bateau qui, il y a quelques mois, s’est amarré sur le Doubs à Besançon, côté Rivotte.
Il s’agit de Quiétude, une ancienne péniche marchande de 1931 reconvertie en bateau de croisière et chambres d’hôtes pour 10 personnes en 1994. Jadis basée à Nogent-sur-Seine, elle coule désormais des jours heureux sur le Doubs.
A son bord, Jean-Marc Hippolyte et sa compagne Nadia perpétuent l’aventure fluviale de Quiétude en proposant des croisières jusqu’à Montbéliard ou des chambres d’hôtes à quai. Ces formules qui s’adressent plutôt aux touristes venus découvrir notre région se doublent d’autres qui intéresseront assurément davantage les Bisontins. Comme les croisières sans hébergement d’une demi-journée (1h30) ou d’une journée (6h). Ou, à quai, la location d’une petite salle équipée d’un accès internet par wifi, écran de 80 cm, jeux de société ou de cartes. Difficile de trouver cadre plus original pour tenir une réunion de travail, de famille ou d’amis que l’on peut agrémenter de boissons non alcoolisées, d’un repas ou d’une initiation informatique, bureautique et internet.

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En savoir plus sur Quiétude, les offres et les tarifs: un clic sur http://bathotel.free.fr.

Il faut en profiter. A Besançon comme ailleurs en France, ce samedi 24 juin est le jour le plus long de l’année.
Ce 24 juin est aussi le jour de la Saint-Jean. L’occasion de regarder de plus près notre cathédrale de Besançon puisqu’elle est justement placée sous ce vocable. Et de lever le nez sur ce bas-relief du sculpteur bisontin Just Becquet figurant Saint-Jean l’Evangéliste au centre du décor baroquisant qui surmonte son portail. Un détail qui souvent passe inaperçu parce que l’on ne regarde pas forcément avec attention la façade de la cathédrale. Il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de recul.

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On a plus l’habitude d’aller y voir des singes ou des lions. Mais dès aujourd’hui et durant tout le week-end, ce sont des chevaux comtois qui vont jouer les stars à la Citadelle de Besançon dans le cadre des nouveaux parcours thématiques qui séchelonnent au fil de l’année.
Ce “parcours autour du cheval” met en scène une quinzaine de Comtois. Ceux-ci vont se livrer, sous la conduite de professionnels, à diverses animations : démonstrations de chargement et de traction de pierres, attelage de la malle-poste ou d’une calèche, atelier du maréchal-ferrant ou du bourrelier, etc.
Clous de la manifestation, des spectacles équestres en costume assurés par la troupe Jéhol sont présentés chacun de ces trois jours à 15h et 16h.

Où-Quand-Comment : Parcours autour du cheval, Citadelle de Besançon, du 23 au 25 juin. Entrée payante (citadelle et animations).
Dimanche de 14h à 18h, une navette gratuite permet de monter en bus, toutes les 25 mn depuis le parking Chamars.
En savoir plus : tous les détails sont sur lesite de la Citadelle.

Dans la rue Mégevand, se cache une demeure à la décoration unique à Besançon. Il y a quelques années, le porche grand ouvert laissait découvrir au passant ce bâtiment sur cour dont la particularité consiste en ces deux atlantes de pierre soutenant le balcon. Aujourd’hui, on ne peut l’apercevoir que lorsqu’un résident entrouvre ce porche pour entrer ou sortir. L’autre jour, j’ai eu la chance de passer juste à ce moment là et d’avoir mon appareil photo sous la main. Et, le temps de faire un cliché avant que la porte électrique ne se referme. Je n’allais pas manquer l’occasion de vous le montrer.

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A peine inauguré (lire la note d’hier, 20 juin), le square Castan s’anime. Après-demain, vendredi 23 juin, la danse s’y invite dans le cadre de «Plastique animée», un spectacle d’improvisation danse-musique présenté par l’association K dans trois lieux différents de Besançon et à trois moments différents. Les pérégrinations de Karim Sebbar (danse) et d’Alfred Spirli (percussions et objets) s’inscrivent à mi-chemin entre l’exposition «De Vesontio à Besançon, la ville s’expose» organisée au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon et le parcours archéologique de la ville mis en valeur à l’occasion de cette exposition.
Le rendez-vous au square Castan est prévu à 18h30. Auparavant, ces artistes se produiront à 11h30 sur la place de la Révolution et à 15h à l’intérieur du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie.

Qui-Que-Quoi : plasticien de formation, Karim Sebbar a débuté au Folies Bergère, puis a évolué dans le Music Hall, avant d’intégrer les compagnies Maguy Marin et IDA Mark Tompkins. Improvisateur, il participe à de nombreuses performances à travers l’Europe et danse avec Julyen Hamilton, Simone Forti, Steve Paxton, Joao Fiadero…
Il a créé l’Association K afin de développer sa propre recherche autour de l’improvisation et de la composition instantanée comme forme d’écriture à part entière. Privilégiant la relation avec des musiciens et plasticiens et investissant tant les espaces publics que privés, il a développé au fil de ses créations un rapport très direct et en interaction avec le public.

En 1870, Auguste Castan pensait avoir exhumé, à l’occasion de fouilles menées sur la place Saint-Jean à Besançon, des éléments du théâtre de Vesontio. Aujourd’hui l’on sait que ce dernier se trouvait en fait, à peine plus haut, sur le site actuel du Conseil Régional, et que les découvertes de Castan sont liées à un bassin qui était situé à l’extrémité du forum, juste à côté de l’arrivée de l’aqueduc romain.
A cette époque, sur des plans de l’architecte bisontin Ferréol Ducat, l’architecte-paysagiste Brice Michel avait aménagé un petit jardin pour mettre en valeur ces précieux vestiges à l’image de celui qui, à Paris, environnait le palais des Thermes. Aujourd’hui, ce square archéologique, rebaptisé square Castan en 1898, vient de s’offrir une spectaculaire restauration guidée par le souci de retrouver l’harmonie voulue à l’origine dans la composition paysagère alliant l’architecture et le végétal. Débutés en 2004, les travaux se sont achevés cette année. Et hier soir, le square Castan, où les toutous n’ont plus droit de cité depuis novembre 2003, a officiellement livré son nouveau visage lors d’une soirée inaugurale. L’occasion de découvrir sa mise en lumière qui valorise désormais, à la nuit tombée, les détails de ses colonnes et autres vestiges archéologiques, mais aussi le feuillage de ses arbres vénérables.

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Qui-Que-Quoi : Le coût de cette totale réhabilitation du square Castan s’est élevé à 351765 euros. Lesquels se repartissent ainsi: 58411 euros pour la restauration des monuments et vestiges, 63493 euros pour la restauration des grilles et candélabres, 104155 euros pour l’aménagement paysager et le mobilier, 125706 euros pour l’éclairage public et la mise en lumière des vestiges. Pour régler la facture, la Ville de Besançon a été aidée par l’Etat (ministère de la Culture), la Région de Franche-Comté, le Département du Doubs et le SYDED pour un montant total de subventions de 202854 euros.